Qui est-il ?
~Point de vu de Aron~
Je laissa planner le silence pendant un moment avant de me décider à prendre la parole.
Moi : Eu... je viens de recevoir une notification, et elle dit que j'ai été choisi.
Le silence revient de nouveau avant que quelqu'un ce decide à me répondre.
Naomi : Eh bien fait de ton mieux.
Elle le dit en souriant mais je vois bien qu'elle fait ça seulement pour me rassurer parce qu'elle pense que je n'ai aucune chance.
Haruki : De toute façon ce jeu est vraiment trop difficile. C'est comme si les pistolets étaient des faux espoirs pour nous faire croire que nous avons une chance de nous défendre.
J'ignore ce que viennent de dire Haruki et Naomi et je me tourne vers Kenta qui ne dit rien et qui préfère tourner la tête comme pour éviter de me dire une bêtise risquant de m'enfoncer encore plus.
Je soupir puis entre dans la salle sans un mot.
C'est une salle de classe plutôt banale, mise à part le fait qu'elle soit entièrement blanche et qu'il n'y a qu'un seul bureau, avec en face, une chaise sur laquelle je m'assoie.
Le tableau est en fait un écran représentant le plateau d'échec. Comme prévu chaque cases sont codées avec un calcul que l'on doit résoudre si l'on veut pouvoir ce déplacer dessus. Par contre je remarque que certains de ces calculs nécessite des notions bien plus difficile que les mathématiques étudier au Lycée. Certains utilisent même l'équation de Schrödinger, et un autre le Dernier théorème de Fermat ! ? Mais que viens faire autant de notions qui n'ont pas de sens entre elles ? Finalement peut être que Haruki a réson, les pistolets ne sont là que pour donner de l'espoir. Déjà que résoudre ces équations est impossible pour un lycéen, même surdoué, alors gagner une partie d'échec contre un ennemi qui d'après ce qui est affiché à l'écran, à un niveau de 2500 elo, tous ça en même temps, plus le temps imparti de 10 minutes, alors c'est humainement impossible.
Tiens ils sont gentils, ils ont laissés des feuilles et un stylo pour marquer les calculs et éviter de les faire de tête. Même si ça ne va pas vraiment me servir à grand chose.
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~Point de vu de Haruki~
Je me demande si les chats peuvent venir nous attaquer pendant que nous attendons Aron. Voyons le bon côté des choses, les chats n'auront pas le temps de nous trouver puisque si Aron perd rapidement il sortira vite.
Tout d'un coup le bruit de la porte qui s'ouvre me sort de mes pensées.
J'avais raison, si le joueur perd alors il n'a pas à attendre la fin des 10 minutes.
Je m'empresse d'aller le voir.
Moi : c'est pas grave Aron, aucun de nous n'aurait pu faire ça tu sais...
Je m'arrête dans mon élan en même temps que j'arrête de parler au moment où j'aperçois dans ses mains le pistolet.
Moi : Tu... tu as réussi...
A ce moment tout ce que mon visage arrive à exprimer c'est de l'incompréhension.
Comment a-t-il fait ? Il a vraiment réussi ? Il a triché ? Si oui, comment a-t-il triché ? Mais s'il n'a pas triché alors comment a-t-il fait ? Il serait assez fort pour réussir ça tout seul ? Si oui, alors QUI EST-IL ! ! ?
Toutes ces questions ce mirent à tourner en boucle dans ma tête, essayant de comprendre ce qu'il c'est passé.
Aron : ça va ? Tu est tout pâle ?
Je veux lui répondre et faire mine de rien, mais tout d'un coup le temps s'arrête autour de moi et mes yeux s'écarquilles à la vu de son sourire. Ce n'est pas un sourire rassurant, au contre il me donne un frissons. C'est comme s'il était amusé de façon malsaine à la vu de ma réaction d'incompréhension vis-à-vis de sa victoire. Mais étrangement Haruki et Naomi qui sont venus féliciter Aron pendant que j'étais en état de choc, eut, ne le voit pas. Comme si son sourire était directement adressé à moi, et il n'essaie même pas de le cacher en plus.
Aron : Il y a un problème ?
Tout d'un coup l'expression de Aron redevient normal et j'ai presque honte en réalisant que ce que je viens de voir était probablement provoqué par mon état de choc.
Moi : Non ce n'est rien, je suis juste surpris que tu ai gagné, et aussi vite en plus.
~Point de vu de Aron~
Moi : Ça n'était pas si compliqué que ça en avait l'air. En fait les calculs étaient faciles et l'ordinateur avait seulement un niveau de 1200 elo.
Bien sûr je ment, mais le sourir que j'affiche pour camoufler ce mensonge est largement suffisant pour qu'il y croit.
Il essaie de le cacher mais ça ne sert à rien, je lis en lui aussi facilement que si je lisait dans ses pensées. Il a ressenti la peur, la peur que l'on ressent lorsqu'on ce retrouve face à une chose que l'on ne peut pas comprendre, face a l'inconnu.
FACE À MOI
Finalement cette école est plus intéressante que je ne l'imaginais.
Naomi Ishikawa, Kenta Suzuki et Haruki Tanigawa. Je sens que l'on va bien s'amuser ensemble.