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SAY I LOVE YOU

Kimberly est secrètement amoureuse de Jordan Collins, un célèbre basketteur de son lycée, depuis un bon moment. Sa fascination pour lui est telle qu'elle le stalkait assidûment sur tous les réseaux sociaux, que ce soit Facebook, Snapchat, TikTok ou même Tinder. Son obsession est si profonde qu'elle avait même choisi "Jordanlebg" comme mot de passe Wifi, un choix qui s'est retourné contre elle lorsque son voisin a réussi à pirater son ordinateur pour se connecter à son réseau. Mais là n’est pas le pire, son voisin en question se trouve être le meilleur ami de Jordan, et il a maintenant un accès privilégié à la vie de Kimberly et sait presque tout sur ses sentiments pour Jordan. Face à cette situation délicate, Kimberly se demande quoi faire. Devrait-elle prendre le risque de révéler ses sentiments à Jordan au risque d’être rejetée ou devrait-elle garder son secret pour elle-même ? "- Et puis, putain, je te jure que si tu lui dis, je porte plainte pour piratage informatique. - Et moi pour harcèlement. Je suis sûr que ça intéresserait les flics de savoir que tu stalkes les gens. C’est à se demander si tu n'as pas une photo nue de lui. - Ah, ta gueule !", meugle-t-elle, énervée. Bradley glousse, son regard moqueur se pose sur elle alors qu'il s'humecte lentement les lèvres, laissant planer un suspense taquin dans l'air chargé d'électricité. - Ça fait combien de temps que tu es amoureuse de lui?" lance-t-il, un sourire narquois aux lèvres, cherchant à percer le mystère qui entoure les sentiments de la jeune fille. - D-deux ans," répond-elle du tac au tac, sa voix légèrement tremblante trahissant une émotion contenue depuis trop longtemps. Et là, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Bradley éclate de rire, un rire contagieux qui résonne dans la pièce, secouant son corps de spasmes incontrôlables. Puis, soudain, son expression se fait plus sérieuse, son regard plongeant dans celui de la jeune fille avec une intensité troublante. - Merde, t'as quel âge, 15 ans?" lance-t-il, mêlant moquerie et incrédulité, avant d'être interrompu par un soupire agacé de la part de Beverly , qui réplique avec une pointe d’énervement: "Vas te faire foutre!" - Mais plus sérieusement, tu es mignonne et tout, mais..." Il s'interrompt, la dévisageant d'un air critique, son regard balayant son apparence de haut en bas avec une franchise désarmante . "Mais je ne pense pas que Jordan serait intéressé par une fille qui porte encore une culotte Hello Kitty," lâche-t-il finalement, pointant du doigt un détail embarrassant que la jeune fille n'avait pas remarqué. Instinctivement, elle baisse les yeux sur son pantalon, réalisant avec horreur qu'elle a oublié de refermer sa fermeture éclair. Son visage s'empourpre instantanément, trahissant son embarras dans un éclat de rouge vif qui contraste avec la gravité de la situation.

Sylvianna_Assi · Teen
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5 Chs

chapitre 02

Alors que je descends rapidement les marches de l'escalier menant au salon, veillant à ne pas faire de bruit qui pourrait réveiller ma mère, j'avance presque sur la pointe des pieds pour ouvrir la porte à ma meilleure amie, sentant l'excitation monter en moi. Dès que je presse la poignée de la porte et l'entrouvre légèrement, mon regard croise le sien alors qu'elle franchit le seuil de ma maison, ne perdant pas une seconde, se précipitant vers ma chambre, grimpant les escaliers à toute vitesse. Je la suis de près et la découvre figée devant la fenêtre, un sourire narquois se dessinant sur mon visage.

- Je te signale que tu as mis deux heures avant d'arriver ici , tu pensais vraiment les surprendre toujours en train de se bécoter ?" lui lançai-je d'un ton taquin.

Elle éclate de rire, s'affalant sur mon lit sans retenue.

"Allez, raconte-moi tout !!" s'exclame-t-elle, impatiente.

"Eh bien, commençai-je en m'asseyant à côté d'elle, j'étais devant la fenêtre lorsque je les ai surpris en train de se rouler une grosse pelle, et si tu veux tout savoir, à mon avis Steward était vraiment très entreprenant.

Elle glousse et remue ses sourcils :

- Tu veux dire que tu finirais bien sous ses draps ?

- Bien sûr que non, tu sais pertinemment qui j'aime…

- Tu veux parler de Jordan ? (elle roule exagérément des yeux et continue) Sérieusement, je crois que tu devrais lui parler, parce que ça devient sérieusement désespérant ! Fais-toi baiser, merde !

Alors que je me retrouve dans cette situation des plus cocasses, je ne peux m'empêcher de laisser échapper un rire nerveux tout en secouant la tête de manière désapprobatrice. C'est incroyable de penser que cette fille, qui laisse échapper un flot de vulgarités, est célibataire, et qui plus est, aussi pure qu'une feuille blanche. En contraste, il y a cette fille prude à ses côtés qui semble toute réservée. Si seulement j'avais su me préserver pour Jordan, je me surprends à penser.

- Mais plus sérieusement, qu'est-ce que Renata faisait chez Steward ? demande-t-elle, l'air perdue dans ses pensées. Au dernière nouvelle, cette connasse sort avec Cody. Mon frère ne sera pas content d'apprendre que son pote se tape sa petite amie.

- Ils ne sortent pas ensemble, Anna, ils couchent juste ensemble. Et peut-être, je dis bien peut-être, que ton frère et Steward ont décidé d'élargir leur cercle de pratiques sexuelles.

- Tu as sans doute raison et puis... faut avouer que si j'étais elle, je baiserais bien Steward. Putain, ce mec est trop canon et sexy !

- Mon Dieu, tu parles de ce type comme s'il s'agissait d'une divinité. Personnellement, c'est un gars que je n'apprécie pas particulièrement. Il a tout le temps cette lueur de condescendance dans les yeux, comme s'il était supérieur à tout le monde. Même si lui et moi ne nous sommes jamais parlé, je peux t'affirmer que c'est un gros connard.

Elle éclate de rire et me balance un oreiller en laissant échapper ses mots sur un ton moqueur :

- Mais avoue-le, il est sacrément bien foutu et baisable aussi.

Je lève les yeux au ciel, ne partageant pas le même avis qu'elle. C'est vrai qu'il est beau, j'avoue, mais je ne le trouve pas « baisable » comme elle le dit, c'est peut-être parce qu'il ne m'intéresse pas.

Je ne lui réponds pas tout de suite, me contentant de me laisser tomber sur le lit, à ses côtés :

- Je ne sais pas trop, commençai-je doucement, mais ce dont je suis certaine, c'est que je ne l'apprécie pas.

Elle est prête à me répondre, mais un bruit strident l'arrête, nos deux regards se dirigent instinctivement vers ma fenêtre par laquelle je peux très bien voir la chambre de mon voisin, étant donné que sa fenêtre est ouverte. La lumière vive et les échos de la musique assourdissante de sa fête envahissent mon espace, perturbant la quiétude de la soirée.

- Il est quelle heure ? demandais-je.

- 21 heures, pourquoi ?

Mes sourcils se froncent de colère, mes poings se serrant consécutivement.

- 21 heures ? Alors pourquoi ce connard s'amuse à faire une fête chez lui ?!! Et puis aux dernières nouvelles, ce n'est pas une propriété privée ! Il a des voisins, sa foutue musique commence à me taper sur les nerfs. Ça fait une semaine qu'il organise ces soirées irritantes qui m'empêchent de dormir. Je suis à bout de patience face à son manque de considération pour les autres .

- Pourquoi tu ne m'avais pas dit avant, meuf ?

- Parce que je savais que tu nous aurais incrustées à ses soirées de gré ou de force. Et puis, ça suffit, là. Ce n'est pas le sujet. J'en ai marre de passer des nuits blanches à cause de lui et de sa musique forte. Je n'ai pas vendu mon sommeil au diable, que je sache !

Sur un pas colérique, je commence à m'avancer vers la sortie de ma chambre, suivie de près par Anna qui a l'air plus excité qu'en colère. Mes pas résonnent dans le couloir, amplifiant l'intensité de ma frustration grandissante. Je dévale rapidement les marches des escaliers, mon cœur battant la chamade, déterminée à exprimer enfin ce qui bouillonne en moi. Arrivée dans le salon, je ressens une vague de soulagement mêlée à une pointe d'appréhension. Sans perdre de temps, je me dirige vers la porte de sortie et l'ouvre brusquement, laissant entrer un souffle d'air frais et de liberté.

Mes pantoufles piétinent le gazon humide alors que j'avance toujours colérique vers sa maison, laissant derrière moi un sillage de tension et de mots non-dits. Les émotions tourbillonnent en moi, mêlant frustration et incompréhension. Soudain, la voix d'Anna résonne derrière moi, chargée d'inquiétude et d'incrédulité.

"Oh merde, Beverly, je n'arrive pas à croire que tu vas vraiment le faire !"

J'essaie de ne pas rouler des yeux devant son excitation croissante, mais la tension est palpable dans l'air. J'appuie trois fois sur le sonnette , le son strident se mêlant à la musique assourdissante qui émane de sa maison . Je veux m'assurer qu'ils m'entendent, qu'ils comprennent l'ampleur de ma détermination, même par-dessus ce vacarme assourdissant.

Nous attendons quelques instants, le silence pesant entre nous, avant que la porte ne s'ouvre sur mon voisin. Ses yeux émeraude glacés me transpercent immédiatement, lançant des éclairs de mépris à mon égard. Son visage impassible trahit une arrogance déconcertante alors qu'il me dévisage de la tête aux pieds, comme s'il jugeait ma simple existence. Un sourire en coin narquois se dessine sur ses lèvres, accentuant sa froideur calculée. Sa tête se penche légèrement sur le côté, son regard acéré se posant finalement sur Anna, créant une tension palpable dans l'atmosphère chargée d'électricité.

"Oui?" lâche-t-il d'un ton condescendant, nous scrutant sans la moindre gêne, un sourire narquois étirant ses lèvres.

"La musique", annoncé-je d'une voix maîtrisée, luttant pour contenir mon exaspération face à son attitude glaciale et arrogante, "elle me dérange, et j'aimerais... comment dire ? Dormir !"

Il ricane, passant sa langue sur ses lèvres, ses yeux verts me fixant avec un amusement malsain.

"Et alors ?" réplique-t-il avec nonchalance, feignant l'indifférence. "Je ne vois pas en quoi je pourrais t'être utile."

Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres alors que je tente désespérément de dissimuler mon malaise face à sa carrure imposante et à son attitude imperturbable. Son regard glacial me transperce, révélant une arrogance déconcertante qui alimente la tension palpable entre nous.

- Tu pourrait baisser le volume ? Je profite de cette occasion pour t'informer que tu as des voisin, et ça ne serait pas mal que tu arrêtes de nous déranger, plus particulièrement moi, étant donné que j'habite tout juste à côté de toi et que ma chambre se trouve être en face de la tienne.