10 chapitre 9 : une capture digne de Pokémon.

Rebecca avance avec assurance, son regard fixé sur la porte close, tandis que je monte les premières marches de l'escalier, observant la scène avec attention. Lorsque la porte derrière nous s'ouvre à nouveau, la silhouette de Billy apparaît, son arme pointée vers moi, tandis que Rebecca réagit instinctivement en pointant son arme vers lui.

Je me masse l'arête du nez, laissant échapper un léger soupir. « Bonsoir, lieutenant Coen. Comme je le disais à Rebecca, je n'ai aucune intention de t'arrêter dans cette situation. Je choisis de mettre mes priorités ailleurs », dis-je, esquissant un sourire rassurant avant de faire signe à Rebecca pour qu'elle range son arme.

Billy semble légèrement soulagé. « Je suis rassuré qu'il y ait au moins des gens comme toi dans la police. Tu n'étais pas vraiment dans mes plans, mais peut-être pourrions nous faire équipe ? » demande-t-il.

« Je suis désolé, mais je propose plutôt un arrangement différent », répondis je, plongeant mon regard dans le sien. « En tant que spécialiste du combat au sein des STARS et ancien membre de l'armée chargé de l'infiltration et du repérage, j'aimerais te demander si tu serais prêt à faire équipe avec Rebecca ici présente. Elle est médecin, et ensemble, vous pourriez former une équipe efficace. Pendant ce temps, je vais utiliser toutes mes capacités pour fouiller cet endroit. Je resterai à portée de voix, et Rebecca pourra me joindre sur le talkie si besoin. Qu'en dis-tu ? »

« C'était ce que j'allais proposer à la dame avant de savoir qu'il y avait un autre membre des STARS dans les parages, mais ça me va », répondit Billy avec un ton plus détendu, faisant preuve d'une certaine ouverture d'esprit.

Cependant, Rebecca semble toujours préoccupée. « Mais, le capitaine Enrico a dit de faire attention à lui », fit-elle remarquer, son inquiétude transparaissant dans sa voix.

Je soutiens son regard, cherchant à la rassurer. « J'ai entendu le rapport d'Enrico, mais permettez moi d'utiliser une logique simple », dis-je en fixant Rebecca. « Normalement, les soldats ne sont jamais seuls, ils opèrent en bataillons, sauf dans des cas spécifiques comme le mien, où je suis chargé de missions de reconnaissance solitaire. Le lieutenant Billy ne semble pas appartenir à ce schéma. Comment aurait-il pu tuer 23 personnes sans être maîtrisé ou abattu par son propre bataillon ? » demandai je, soulevant une question pertinente.

Billy me regarde avec une expression complexe, alors que je lui retire les menottes avec un mouvement rapide. « Si je ne me trompe pas, lieutenant Coen, vous étiez le seul à vous opposer à l'ordre de tuer ces personnes, mais vous avez fini par porter le blâme, n'est-ce pas ? » ajoutai je, en faisant preuve d'une compréhension tacite de sa situation.

« Merci, j'ai raconté ma version des faits mais c'était ma voix contre celles du reste de l'unité » répondit il, sa voix empreinte de gratitude, tandis que je sens son regard reconnaissant se poser sur moi. Du coin de l'œil, je vois Rebecca mettre sa main devant sa bouche avec une expression choqué.

« Je vais vous laisser, je vais aller jeter les corps du train pour éviter que ces gentils monstres ne se relèvent et nous fassent gaspiller plus de munitions », dis-je, me tournant vers Rebecca avec un sourire.

Elle attrape le chargeur que je lui lance et l'examine avec curiosité. « Tu ne vas pas en avoir besoin ? » demande-t-elle, un léger souci dans la voix.

« Non, ce sont les balles d'Edward, j'ai mon magnum, tu as oublié », répondis je, taquinant Rebecca du regard. « J'ai gardé son arme avec un chargeur au cas où, mais pour ces zombies ou même ces chiens… » Je renifle, levant mon Tonfa avec un air de défi, sous le regard impressionné de Billy.

Rebecca sourit tandis que Billy semble également impressionné. « Tu es plutôt bien équipé », commente-t-il. ce petit commentaire de la part de Billy me renvoie momentanément le souvenir de la douche avec les collègue mais je l'écarte rapidement .

Je hausse les épaules avec désinvolture. « Toujours préparé, c'est ma devise », répondis je en souriant avant de me diriger vers la sortie.

Je me hâte de transporter les corps des passagers vers mon usine, sentant une tension grandissante dans l'air. Chaque mouvement est précis, presque mécanique, alors que je m'efforce de terminer la tâche le plus rapidement possible. Chaque seconde compte.

La noirceur de la nuit enveloppe la forêt, ajoutant à l'atmosphère oppressante. Le silence est brisé seulement par le bruissement des feuilles et le craquement des branches sous mes pas précipités.

À l'intérieur du train, les cris soudains résonnent, suivis d'une rafale de coups de feu. Avant que je ne me précipite vers la source du bruit, j'ai aperçu la silhouette blanche de James Marcus se détachant nettement dans l'obscurité de la nuit.

Sans hésitation, je brise la vitre de la fenêtre et me lance hors du train, mes pas résonnant dans le silence de la nuit. Alors que je suis à cent mètre de lui, cet enfoiré se met à chanter, les sangsues se rassemblent autour de lui, répondant à son appel sinistre. Elles bondissent sur moi, avides de ma chair, mais elles sont absorbées par mon usine, peu importe où elles tentent de me toucher.

Pour la forme, je lui colle une balle de magnum dans la tête mais comme par magie, il l'esquive, comme un danseur agile évitant les assauts d'un adversaire maladroit.

Pendant ce temps, le train s'ébranle, Rebecca et Billy m'observant avec inquiétude depuis l'intérieur. Je dois agir vite. Je retourne précipitamment vers le train avant de sauter sur le toit d'un wagon.

Malgré ma déception de ne pas avoir vaincu le grand méchant dès le départ, j'ai réussi à récupérer une centaine de sangsues, comme un chasseur ramenant son butin après une lutte acharnée.

Dans la pénombre de l'intérieur du train, je fais signe à Rebecca et Billy, les invitant à me rejoindre alors que je m'active pour éteindre la nappe, anticipant tout risque d'incendie qui pourrait survenir.

Je retourne à l'intérieur et je fais un geste à Rebecca et Billy, les invitant à me rejoindre alors que je m'empresse d'éteindre la nappe, par précaution.

« J'ai déjà nettoyé un wagon, je vais passer au suivant en inspectant le train », annoncé je alors que je me dirige vers la porte suivante, prêt à poursuivre notre recherche. Avant même que Rebecca n'ait pu réagir, je m'élance vers la porte, décidé à ne pas perdre de temps.

D'un coup de pied puissant, je déloge la porte de ses gonds, laissant échapper un grincement métallique sinistre dans l'air chargé de tension. Malgré ma tentative de retenir ma force, la porte cède presque immédiatement sous la pression, témoignant de la puissance qui sommeille en moi.

Rebecca interrompt ma progression avec une question pertinente : « Gérald, j'ai lu dans un rapport que l'interrupteur pour remettre le courant de la porte d'en bas est situé sur le toit. Tu l'as vu ? »

Je m'arrête un instant, réfléchissant à sa question. « Oui, je l'ai vu, mais je vais forcer la porte en bas. Les câbles sont dénudés et il pleut énormément. Je ne me risquerais pas à toucher à ça si j'étais toi », répondis je, conscient des dangers potentiels.

Pénétrant dans la petite pièce, je remarque un ensemble de balles et une clé posés sur une étagère. Sans hésiter, je les saisis et les lance à Rebecca. « Tiens, il y a des balles et une clé. Je vais peut-être déjà avoir ouvert la plupart des portes, mais prends là quand même », lui dis-je, avant de poursuivre mon inspection, déterminé à découvrir les mystères cachés à l'intérieur du train.

Je retourne en bas et d'un geste habile, je décolle la porte d'un coup léger, créant une ouverture suffisante pour une personne. Me voilà dans la cuisine du train, entouré de fours et d'autres équipements. Avec agilité, j'arrache la porte sur le côté et attrape le zombie par la gorge avec ma matraque, évitant ainsi de l'absorber. D'un mouvement brusque, je lui brise la nuque. Les simples zombies ne sont pas un défi pour moi, alors je prends plaisir à les éliminer un par un.

Après avoir rapidement vérifié les environs, je défonce la porte suivante et me retrouve face à des chiens infectés. D'un coup de Tonfa bien placé, je les mets hors d'état de nuire. Sans perdre de temps, je poursuis mon avancée, déterminé à explorer chaque recoin du train. Je m'aventure à l'extérieur et j'invoque un clone de Jordan pour actionner la manette, tandis que je m'empare du lance grappin. Après avoir récupéré le clone, je saute agressivement sur le toit et me précipite vers l'autre côté du train, où je sais que se trouve le Stinger, perché au-dessus.

Trois wagons plus loin, je le repère dans toute sa splendeur. Contrairement au jeu, je ne suis pas certain que l'astuce du couteau fonctionnera contre lui. D'un mouvement fluide, je fonce vers lui, évitant habilement son coup de pince. En un instant, je saute derrière lui et attrape sa queue, bloquant ainsi son dard pour éviter tout désagrément.

DING

Mutation virus T détecté, l'absorption prendra 65 secondes.

65.64.63

Alors que je me prépare à affronter le Stinger, je sens déjà son agitation grandir. Un coup d'œil rapide dans l'usine me révèle la présence d'une vingtaine de zombies G. Sans hésiter, j'en invoque dix pour m'aider à maîtriser la bête.

Deux d'entre eux se précipitent vers les pinces du Stinger, les maintenant fermement au sol, tandis que les autres s'attaquent à ses pattes massives, les brisant méthodiquement. Les membres du scorpion géant sont désormais complètement entravés, sa force annihilée par les efforts conjoints de mes alliés non vivants et des retenues de mes deux zombies G.

Le Stinger se débat furieusement, mais ses mouvements sont de plus en plus limités alors que ses appendices sont brisés un par un. Malgré sa taille imposante, la créature est maintenant à ma merci, incapable de riposter efficacement.

La mutation du virus T a subis d'importants dégâts, le temps d'absorption est réduit de 20 secondes.

58, 38, 37, 36

Comme un titan capturé par des chaînes invisibles, le Stinger se débat dans une lutte désespérée. Ses pinces, autrefois menaçantes, sont maintenant réduites à de simples appendices inutiles, enchevêtrées dans un ballet macabre de membres brisés. Sa queue, autrefois agile et mortelle, est maintenant comme une lance embourbée dans la boue, impuissante et futile dans sa tentative de libération.

4, 3, 2, 1, 0

Mutation virus T ou Stinger absorbé avec succès disponible dans l'usine

1 Stinger sera produit tout les 15 jours. Vous disposer de 2 Stinger directement dans l'usine.

Vous pourrez maitriser instantanément tout Stinger qui n'est pas sous votre contrôle par simple touché.

La dernière partie importe peu puisqu'il n'y pas de deuxième Stinger dans les jeux mais je ne sais pas si cela a changer ou non. Après avoir repris mes hommes, je m'avance vers le toit du prochain wagon. 

La pluie battante ajoute une dimension sinistre à la scène alors que je surveille silencieusement un soldat, invisible dans l'ombre portée par le train. Son appel radio se perd dans le fracas de la tempête, tandis qu'un autre soldat le rejoins.

Soudain, les sangsues surgissent de l'obscurité, se ruant sur le soldat et son collègue. Leurs cris de terreur se mêlent au grondement de l'orage alors que les balles fusent dans la nuit. Mais leur résistance est vaine contre la marée sanglante des créatures, et bientôt le silence retombe, brisé seulement par le bruit de la pluie.

Je descends rapidement du train, profitant du chaos causé par les sangsues pour m'approcher. Elles tentent de me submerger aussi, mais je les absorbe rapidement, ajoutant leur force à la mienne. Avec une précision glaciale, je récupère les armes et les munitions des soldats tombés, prêtant à peine attention à leurs cadavres inanimés.

Je range ça dans mon inventaire avant de balancer les deux par-dessus la rambarde du train après leurs avoir brisé le crane alors que Billy et Rebecca arrivent à ce moment la. 

« Qui était il ? » demanda Billy alors qu'il s'avance vers la cabine.

« Des soldats d'Umbrella, j'ai entendu leur communication mais ces idiots n'ont pas surveillés leurs arrières et ils ont étaient pris a revers par les sangsues. J'ai décidé d'éclater leur crane avant de jeter les corps pour éviter les ennuis plus tard. Ce sont eux qui ont redémarré le train donc il va falloir se dépêcher de l'arrêter » dis je en allant précipitamment vers la cabine.

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