9 Chapitre 8 : un départ mouvementé

23/07/1998

C'était enfin le jour J. Dans la soirée, l'équipe Bravo serait appelée à enquêter sur la mystérieuse disparition d'un train dans la dense forêt qui bordait Racoon City. Les rapports préliminaires indiquaient que le train avait soudainement disparu sans laisser de trace, éveillant les soupçons des autorités locales.

Mais ce n'était pas tout. Au cours des derniers jours, plusieurs meurtres avaient été signalés dans la banlieue de la ville, ajoutant une dimension sinistre à cette affaire déjà énigmatique. Les victimes semblaient avoir été sauvagement attaquées, leurs corps retrouvés mutilés et leurs identités déchirées par la violence brutale des agressions.

Dans le bureau des STARS

C'était enfin le jour J. Dans la soirée, l'équipe Bravo serait appelée à enquêter sur la mystérieuse disparition d'un train dans la dense forêt qui bordait Racoon City. Les rapports préliminaires indiquaient que le train avait soudainement disparu sans laisser de trace, éveillant les soupçons des autorités locales.

Dans le bureau des STARS, l'atmosphère était électrique alors que l'ordre de rassemblement retentissait. « Equipe Bravo, rassemblement, on doit enquêter dans la forêt, on prend l'hélico », ordonna Enrico d'un ton autoritaire avant de se diriger rapidement vers le toit du commissariat.

Enrico Marini, Forest Speyer, Richard Aiken, Kenneth J. Sullivan, Edward Dewey, Rebecca Chambers, Kevin Dooley, et moi-même, Gérald King, montâmes à bord de l'hélicoptère qui nous emmenait vers notre destination.

Alors que nous survolions la forêt, le moteur de l'hélicoptère lâcha soudainement, nous plongeant dans un silence oppressant alors que nous chutâmes en spirale vers la dense canopée en contrebas. Malgré la tension palpable, je gardais une pensée lucide : Wesker, notre supérieur, avait certainement ses propres agendas en tête. Il ne permettrait pas à l'équipe de périr dans un simple accident d'hélicoptère. Cela irait à l'encontre de ses plans, surtout si ceux-ci impliquaient ses expériences biologiques.

Tout le monde sortit de l'hélicoptère indemne, et nous prîmes rapidement conscience de notre environnement. Kevin resta à bord pour tenter de réparer l'hélicoptère, tandis que le reste de l'équipe se dispersa pour inspecter les alentours.

« Capitaine, regardez », s'exclama Rebecca en pointant du doigt une voiture retournée à proximité. Nous nous approchâmes rapidement et découvrîmes avec horreur deux cadavres à l'intérieur. Enrico examina les corps tandis que Rebecca lui montra un dossier trouvé près des victimes. Il s'agissait du dossier de Billy, avec un ordre de transfert pour son exécution.

« Ces pauvres soldats, des hommes bien qui faisaient leur boulot, mais cette pourriture les a tués et a pris la fuite ! » s'indigna Edward, sa colère évidente dans sa voix.

Enrico prit la parole d'un ton grave. « Bien, écoutez attentivement. Nous allons nous séparer et fouiller la zone. L'individu est brutal et sans pitié. Restez vigilants », Déclara-t-il me faisant grincer des dents.

« Capitaine, faites également attention aux animaux. Ces soldats ont plein de marques de morsures », intervins je en attrapant une sangsue qui se cachait sur la carrosserie de la voiture. Je désactivai volontairement le système de conversion de la sangsue, la tenant fermement pour que ses dents soient orientées vers le reste de l'équipe.

Kenneth observa la sangsue avec surprise. « Je ne savais pas qu'une sangsue pouvait être aussi grosse », remarqua-t-il.

Je la tuai d'un coup de couteau avant de la lancer vers Kenneth. « Tu peux vérifier si cette bestiole contient du poison, car je doute qu'il n'y en ait qu'une », déclarai je.

Enrico acquiesça et Kenneth nous informa en moins de 10 minutes que les dents de la sangsue pouvaient injecter une substance inconnue, différente de tous les poisons connus. Pas étonnant puisqu'il s'agit du virus T.

Alors que je me séparais du reste de l'équipe, je gardais à l'esprit l'importance de ma mise en garde. J'espérais sincèrement que mes avertissements permettraient à mes coéquipiers de survivre mieux que dans la chronologie originale.

Soudain, je me retrouvai nez à nez avec trois cerbères, les redoutables chiens infectés. Sans hésitation, je dégainai mes matraques Tonfa, prêt à affronter ces redoutables adversaires. Malgré ma force surhumaine, je fis en sorte de paraître en difficulté, adoptant une posture défensive pour mieux observer leur comportement.

Alors qu'ils se jetaient sur moi, je me servis de leur force pour me débarrasser discrètement de tout équipement de suivi et de traceurs que je portais sur moi. Mon look parait beaucoup plus débrailler mais au moins mon t-shirt et mon pantalon sont intacts.

Je m'éloigne après avoir fracassé l'un deux et récupérer les deux autres dans mon usine.

DING

Mutation Cerbère incomplète, réparation des tissus et de la peau, mise à niveau vers le niveau des cerbère de l'usine.

Je sens que ça risque de m'ennuyer assez vite. « Système, ne me donne pas les notifications de mise à niveau et de dégâts, seulement les nouveaux monstres ou les évolutions déjà dans l'usine.»

Les demandes de l'hôte ont étais prise en compte.

Alors que je progressais à travers la forêt, je rencontrai plusieurs obstacles sous la forme de zombies errants et de cerbères hostiles. Avec efficacité, je capturais tout ce beau monde rapidement, utilisant ma force et ma vitesse surhumaine pour les capturé sans difficulté. Les sons s'amenuisé dans la clairière alors que je continuais mon chemin, déterminé à atteindre mon objectif.

Cependant, ce qui attira vraiment mon attention fut la découverte inattendue du train, après avoir pris un petit détour à travers les sentiers sinueux de la forêt. La vue du train, partiellement caché par la végétation dense, déclencha un frisson d'anticipation dans mon échine.

Alors que je m'approchais du train, mes sens étaient en alerte, prêts à repousser toute menace potentielle. C'est alors que je remarquai une sangsue glissant sur le sol près des rails. Sans hésitation, je me précipitai pour l'attraper, cette fois-ci en laissant le système de conversion opérer. Je savais que cette créature pouvait contenir des informations cruciales sur les expériences biologiques en cours, et je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité.

DING

Sangsue infecté au virus T détecté, l'absorption prendra 2 secondes.

2, 1, 0

Sangsue infecté au virus T ou sangsue absorbé avec succès disponible dans l'usine

1 sangsue sera produite toutes les 30 minutes. Vous disposer de 50 sangsues directement dans l'usine.

Vous pourrez maitriser instantanément toutes sangsues qui ne sont pas sous votre contrôle par simple touché.

Je me précipité rapidement vers le train dès que j'entendis les coups de feu, réalisant que Rebecca était en danger. Je savais que ma présence avait pu causer un effet papillon imprévisible, et je redoutais les conséquences de mes actions.

Oubliant désactiver ma force surhumaine, je fracassai la porte du wagon avec une puissance incontrôlée. La porte heurta violemment un zombie qui se tenait juste en face, le propulsant en arrière avec une force surprenante. Dans le même instant, je vis Rebecca abattre le dernier zombie d'un tir précis dans la tête.

« Qu'est-ce qui se passe... Je pensais qu'ils étaient morts », s'exclama Rebecca, le souffle court.

« C'est le problème. Je crois que ça a un rapport avec la sangsue que j'ai trouvée. J'en ai vu plein autour de ce train, et il y a plein de bestioles à l'extérieur aussi », répondis je, mon ton trahissant une certaine inquiétude.

Rebecca me regarda avec préoccupation. « Ça va, Gérald ? Tu n'as pas été blessé ? », demanda-t-elle, ses yeux exprimant sa sincère inquiétude pour ma sécurité.

« Non, mais je suis tombé sur des chiens pleins d'éviscérations, avec leurs chairs en lambeaux. J'ai dû utiliser mes Tonfa pour leur éclater le crâne car les balles ne semblaient pas vraiment efficaces », répondis je, jetant un regard ennuyé au zombie qui se relevait lentement.

Je m'approche du mort-vivant qui tenter de se relever, ses mouvements saccadés révélant la sévérité de sa condition après avoir été propulsé par la porte. D'un geste déterminé, je fracassai mon Tonfa sur son crâne, le pulvérisant en une explosion de chair et d'os.

« Regarde, si tu tombes sur ces cochonneries, vise la tête. Tu économiseras des balles et surtout évite d'être blessé ou touché, car ils peuvent être infectieux », expliquai je à Rebecca.

Elle acquiesça, absorbant mes conseils avec sérieux alors que l'angoisse se faisait entendre dans sa voix. « D'accord, Gérald. Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? », demanda-t-elle, ses yeux cherchant une réponse dans les miens.

« Je vais inspecter le train, mais si tu as besoin de moi, crie mon nom. J'ai perdu mon talkie dans les bois, malheureusement », lui dis-je, avant de me diriger vers un autre wagon.

Je savais que Rebecca allait probablement rencontrer Billy, alors je pris les escaliers, descendant plus profondément dans le train. Le silence oppressant du wagon me mettait mal à l'aise, et je restais sur mes gardes, prêt à affronter tout danger qui pourrait surgir.

Cependant, ma progression fut rapidement interrompue lorsque je tombai sur des nids d'œufs pour les sangsues. Un frisson de dégoût me parcourut alors que je m'approchais et touchais la surface glissante et huileuse des cocons. Cette sensation répugnante me fit grimacer, mais je savais que j'avais besoin de saisir toutes les opportunité de collecte de ces horreurs.

DING

Nidification de sangsue infectée au virus T détecté, l'absorption prendra 5 secondes.

5, 4, 3, 2, 1, 0

Nidification de sangsue infectée au virus T ou nid sangsue absorbé avec succès

La fréquence de production des sangsues est réduite de deux minutes. Possibilité de cumulés jusqu'à réduire la durée à 1 minutes

L'absorbation des prochains nids se fera instantanément.

Je collectai rapidement les deux autres nids bloquant le couloir, réduisant ainsi encore le temps de production de quatre minutes avant de quitter le train par une fenêtre, en me frayant un chemin avec agilité vers l'extérieur. Je grimpai habilement au-dessus du train, prenant une position avantageuse pour observer les alentours.

Dans les bois, je remarquai un mouvement suspect. Mon attention fut captée par Edward, couvert de blessures, qui courait en direction du train, poursuivi de près par des cerbères. Sans hésitation, je plongeai dans sa direction, dégainant mon arme.

« Edward, vas dans le train, je te couvre », lui criai je, mes tirs précis abattant deux des chiens d'un seul coup, leurs corps s'effondrant lourdement au sol. Une fois que j'entendis le bruit caractéristique du verre brisé, signe qu'Edward avait réussi à pénétrer dans le train, je me précipitai vers les deux chiens restants, déterminé à les capturer vivants dans mon stock de monstres.

Je retournai dans le train en escaladant la fenêtre brisée, pour découvrir Edward en train de rendre son dernier souffle. Son visage pâle et ses yeux vides témoignaient de l'issue fatale de ses blessures.

Je relevai Rebecca par les épaules, la fixant intensément dans les yeux. « Rebecca, pars examiner un autre wagon. Je vais voir si je peux faire quelque chose pour Edward », lui dis-je d'une voix calme mais ferme.

Elle parut hésiter, débordant de chagrin. « Mais il est mort », s'écria-t-elle, l'angoisse perçant dans sa voix.

« Rebecca, fais ce que je dis, s'il te plaît. Je vais prendre son talkie, donc contacte-moi si tu as besoin d'aide », insistai-je, la guidant doucement vers le couloir alors qu'elle obéissait finalement à mes instructions.

Je m'approchai du corps d'Edward, sentant le poids de la responsabilité peser sur mes épaules. Sans perdre de temps, je mordis sa main dans un geste désespéré, espérant que quelque chose se produirait.

À ma grande surprise, je vis toutes les petites blessures sur son corps commencer à se résorber, un phénomène étrange et inattendu. Dépêchant ma main vers sa tête, je tentai de canaliser mon pouvoir pour le réanimer.

Le corps d'Edward fut enveloppé d'une aura lumineuse alors que je sentais l'énergie vitale le regagner. Après un moment, il reprit doucement conscience, ses yeux s'ouvrant lentement sur moi, remplis de confusion.

Je lui fis signe de me donner sa radio, que je pris rapidement avant de le renvoyer a l'extérieur du train.

" Edward, essaye de protéger nos coéquipiers" dis je en le voyant s'éloigner.

Il semblerait que mon virus soit plus puissant que prévu, mais je savais que le temps jouait contre moi.

DING

Variante soldat de zombie G absorbé, potentiel amélioré

Les zombie G actuelle et futur seront plus fort

Zombie G corps définitif :

- Force : 1900 kg 

- Vitesse : 40 m/s 

- Résistance : 3000 kg/cm² 

(Nda : pour ceux qui ont joué au jeu Re0, Edward zombie est beaucoup plus resistant que ses homologue donc j'avance juste ma théorie comme quoi son corps entrainé influe sur sa zombification ^^)

Je m'efforçai de rejoindre rapidement Rebecca, le talkie crachant les informations concernant les 23 meurtres attribués à Billy. Pour moi, qui connaissais la vérité, il était presque risible de voir Enrico s'inquiéter d'un prétendu criminel dans un environnement peuplé de monstres. Il semblait presque inconcevable que le capitaine n'ait jamais rencontré une de ces créatures.

« Rebecca, concentre toi », lui dis-je d'un ton ferme, essayant de lui faire comprendre l'urgence de la situation. « On verra la situation de ce Billy plus tard. Franchement, on s'en fout royalement, vu la situation. Notre priorité est de découvrir d'où viennent ces saloperies de monstres, car tu te rappelles qu'ils pourraient atteindre la ville ».

Elle sembla hésiter, prête à répliquer avec ce que le capitaine avait dit, mais je l'interrompis rapidement.

« Écoute, j'ai dû déposer Edward dehors, de peur qu'il ne se réveille sous forme d'une de ces abominations », expliquai je, la fermeté transparaissant dans ma voix. « Je ne veux pas tirer sur un collègue, même s'il s'est transformé en monstre. »

Je la regardai, espérant qu'elle comprenne l'importance de notre mission et mette de côté les directives confuses du capitaine.

« Pour l'instant, on va enquêter sur les passagers et ce train », lançai je d'un ton déterminé, enchaînant sans pause. « J'ai découvert que la plupart des passagers travaillent pour Umbrella, et avec l'incident de l'orphelinat, j'ai de sérieux doutes sur cette compagnie ».

Rebecca me fixa un instant avant d'acquiescer. « Tu as raison, allons y », répondit elle, se dirigeant vers la prochaine porte. Son visage dégage une aura d'innocence mêlée à une détermination féroce, avec des yeux d'un bleu profond qui reflètent à la fois sa jeunesse et son courage. Sa peau est impeccable, éclairée par une lueur douce qui attire le regard. 

J'avoue avoir eu du mal à détourner le regard de ses courbes séduisantes, mais je me repris rapidement. 

Alors que nous avancions, un zombie se leva de son siège à côté de moi. D'un geste vif, je lui fracassai le crâne avec mon Tonfa, le réduisant au silence.

« C'est rassurant de savoir que tu es dans les parages, Gérald », me sourit elle, avant de pousser la porte. Je la suivis, tout en percevant l'ouverture de la porte de l'autre côté.