chapitre 13 : La tribulation finale.

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La grande voie est mystique et harmonieuse,

Chaotique et véridique.

Et lorsqu'elle prend la parole,

Le monde entier l'écoute.

Car le monde est la Voie,

Et la Voie est le monde.

Voilà ce qu'a dit la voix du monde.

Chapitre 13, livre 12 -l'affrontement et la tribulation du monde.

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Dans le grand combat qui opposa Mayhem à Zue Gin Qun, Mayhem déploya toute sa force pour abattre une épée d'un feu sans fin du ciel et supprimer l'aura de Zue Gin Qun. Mais Zue Gin Qun n'en était certainement pas fini.

Il était la tribulation originelle, le fléau représentant la terre et le ciel. Jamais il ne laisserait Mayhem partir si facilement vers les cieux. Il sourit tandis qu'une immense force naquit de la terre et des cieux. Il laissa son aura se dissiper, et Mayhem perça le corps de Zue Gin Qun, qui fut tranché en deux, revenant à la terre, aspirant l'énergie de la terre et des cieux.

Le monde entier prononça ces paroles : "Les êtres et esprits sont les régents et régisseurs de la volonté du monde. Mais même ainsi, ils ne peuvent se soulever contre les cieux impunément et doivent suivre la volonté du monde. Celui qui vit fait partie du monde, le monde suit le grand Dao, il est le grand Dao, et par la même, les êtres suivent le monde qui suit la voie. Et par la même, le monde s'incarne dans les êtres et suit la voie subtile ! Que les gens nomment destinée, ce n'est en fait que la volonté du monde."

Mayhem ! Bien que tu sois fort et transcendant ! Comment oses-tu être aussi méprisable à aller contre le destin et la volonté du monde ? Comment oses-tu vouloir combattre ce qui, par définition, a créé la guerre ? Le monde lui-même t'accueille et toi tu le combats !?"

Mayhem reprit alors avec désinvolture, pointant son épée au ciel et supprimant la terre de son pied ferme et puissant, sa tenue droite et dominatrice : "Zue Gin Qun ! Traître ! J'aurai ta tête aujourd'hui, ou demain, ou dans mille ans, mais quoi qu'il en soit, cette bataille ne sera finie que lorsque ton sang souillera le sol des terres éternelles ! Je suis Mayhem ! J'ai déjà vu tes complots ! Tu es sournois et profiteur ! Tu fais passer tes envies pour celles du monde ! Et tu oses parler à la place de la grande Voie, tu n'es rien de plus qu'un fragment du monde tout comme moi ! Cesse donc ta morale, nous verrons qui des cieux que tu aimes tant préfère et favorise le plus ! Viens ! Viens te battre plutôt que de fuir ! Traître !"

Zuo Gin Qun renifla hautainement avant de dire avec dédain : "Certes, je ne suis que l'incarnation de la tribulation du monde ! Mais j'incarne ces règles les plus fondamentales ! Et j'ai tout l'honneur de sa sagesse. Tu continues de te débattre, bien ! Qu'il en soit ainsi, quelle que soit la fin de cette bataille, la volonté de la grande voie sera faite parfaite."

Il sourit en reprenant d'un ton arrogant et joyeux : "Que ce soient tes plans ou les miens, nous sommes tous des pions dans le grand ordre du tout. Accepte-le simplement, Mayhem, ou tu porteras le poids de la tribulation et des règles toute ton existence ! Nous verrons alors si tu lèveras la tête le jour où tu comprendras enfin que les cieux et la terre, ainsi que les êtres, les esprits et les lois, n'ont jamais formé qu'une seule pensée. Que cette pensée menait à ta fin ici et maintenant, Mayhem !"

« Ahahahahahahahahahahahhaahah!!!! »

Mayhem se mit à rire voyant le ciel tomber sur lui tel la fin du monde, ses yeux injectés de sang, sa grande stature de fée immortelle d'une couleur foncée et puissante, son épée tournée vers les cieux accueillant avec force et détermination les éclats et éclairs célestes s'abattant sur lui avec force. Dans les cieux, Zue Gin Qun avait les bras écartés sur les deux côtés de son corps, la bouche grande ouverte à l'euphorie de la puissance de la terre et du ciel s'abattant sur le monde. Les grands vents propulsèrent ses vêtements vers l'arrière et dans la grande tempête de chaos, Mayhem était encrée dans la terre avec une puissance aussi forte qu'une montagne, son épée s'abbatant comme un soleil au crépuscule !

Et Gin Qun était comme propulsé par les vents, ses cheveux balayés au loin en arrière en riant. La force céleste s'abattant avec une puissance monumentale, l'éclat des deux coups mortels fut si puissant que la terre et le ciel furent brisés.

Et le monde entier ne fut jamais le même.

Un son sourd laissa une grande marque sur l'existence, et peu de temps après, une grande bataille s'était déjà déroulée. Une grande marque dans le sol jusqu'au plus profond du ciel, laissant la trace du tranchant d'une épée ayant fendu le monde.

Et le divin Gin Qun, se tenant à terre, découpé en deux, mais il n'était pas mort, plutôt il souriait. Sa bouche coupée en deux parlait encore, mais c'est le monde lui-même qui exprimait ses paroles, alors qu'il disparaissait comme de la poussière, il poussa son dernier soupir : "Alors qu'il en soit ainsi, c'est le souhait du monde, Ami Namayhem, ô noble souffrance du monde... comme j'aurais voulu t'achever ici... Transgresseur et sans pitié... héros ou un démon ? Qui peut savoir..."

Ses yeux pleuraient de frustration, et son visage rayonnait du plaisir intense de la bataille précédente. Une expression aussi heureuse, folle et triste... Il finit simplement en disparaissant... "Tu as même fini par trancher le monde... À quel point est absurde ton destin... Ah... (soupir) comme je t'envie..."

Il sourit de ses deux moitiés de bouche avant de disparaître dans la neige et la montagne coupée en deux.

Le monde entier fut tranché par la lame, et Mayhem, celui qui portait la noble souffrance des mondes, avait disparu. Transcendant la terre et le ciel, au-delà des domaines immortels.

Et sur le grand terrain rempli de frustration et de détresse, on épelle encore cette parole au sommet de la plus haute montagne d'Axia, le plus haut sommet du monde, les gens disent : "Et qui a tranché la montagne en deux ?"

Son nom est Ami Namayhem. Celui qui porte la noble souffrance du monde.

Et cette montagne où se tenait le grand combat fut nommée aujourd'hui :

La Montagne Dang Hun.

La montagne de la fin des temps.