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le militaire et moi

ÉPISODE 01

— Arrêtes de pleurer sinon les gens penseront que t'es malheureuse !

Tante Mariama murmure dans l'oreille de Halimatou Sadiya .

— Mais je suis malheureuse tantie, j'aime pas Mounir. Halimatou Sadiya hoquetta dans l'oreille de la cadette à sa mère, la gorge serrée.

— Tu l'aimeras après le mariage et maintenant sourit ne nous met pas la honte ! Dit tantie Mariama éloignant un peu sa tête à celle de sa nièce, lui faisant signe de sourire.

Malgré elle, Halimatou Sadiya affiche un faux sourire. Tantie Mariama sourit à Mounir puis se faufile entre les jeunes pour quitter le petit espace.

Dans une belle maison de Niamey au quartier bobiel chez tantie Mariama se tient une fête qu'on appelle Party Kauyawa. C'est une petite fête qui se fait dans la soirée trois jours avant le mariage, où tous le monde y compris les mariés s'habillent en tenue traditionnelle d'une éthnie.

Halimatou Sadiya et son futur mari Mounir étaient assis côte à côte entouré par leurs amis. Elle pleurait de chaude larme à un jour qui aurait pû être l'un des plus beaux jours de sa vie. Raison pour laquelle Tante Mariama était venue lui parler.

Les amis des futurs mariés balancèrent les hanches,les bras, la tête au rythme de la musique.

L'argent a été versé, les ventres étaient bien remplis, et chacun regagna sa maison.

Au milieu de la nuit tous le monde dormait sauf Halimatou Sadiya. Elle pleurait silencieusement. Elle a beau crié à sa mère et à tante Mariama qu'elle n'aime pas Mounir, elles ne l'écoutent pas. Elles insistent parce qu'il a la thune, Mounir est un juriste renommée de 34 ans. Il n'a pas de femme et d'enfants aussi.

Halimatou Sadiya est une élève de 16 ans en classe de 3 ème.

Halimatou Sadiya était sorti de la chambre qu'elle partage avec les enfants de sa tante, son hijab entre les doigts.

Lentement et doucement elle a retiré les clés et les crochets du salon et de la grande porte.

Elle ne sait pas où aller pour échapper à ce mariage forcé mais une chose est certaine elle ne vivra pas avec une personne qu'elle n'aime pas.

Le colonel Youssouf roule dans sa voiture , imaginant tout les scénarios possible sur la mission qui l'attendait à Torodi, il n'arrive toujours qu'à une seule conclusion : ils vont buté ces terroristes !

Cette mission lui tient à cœur, il a insisté de lui-même pour y participer.

Après avoir courru une distance qu'elle a jugé être des kilomètres, Halimatou Sadiya s'arrête essoufflée , elle commençe à marcher, les routes sont deserte…mais de loin elle apperçoit les phares d'une voiture .

Elle se dirige directement au milieu de la route fermant ses yeux puis son visage avec son hijab, son cœur battait fort de frayeur.

Halimatou Sadiya : ya Allah ! J'ai perdu la boule…Sauvez-moi.

Colonel Youssouf ne l'a pas vu venir. Il appuie brutalement sur le frein,

Le devant de sa voiture avait à peine frôler le pagne de Sadiya elle pousse un cri ensuite s'éffondre au sol comme évanouie ou morte.

Il sort de sa voiture. Colonel Youssouf était en T-shirt blanc dévoilant son corps d' athlète et un pantalon Noir accompagné des basket blanche. Il est grand de taille grand, un très bel homme à l'âme dure au visage sévère.

Il était sans aucune crainte pensant qu'il pouvait s'agir d'un plan des criminels qui attaquent les gens pour les dépouiller .

Il regarde aux alentours mais personne .

Il était près du corps de la jeune fille attendant que les autres complicent se dévoilent de leur cachette . Peut-être que les criminels attendent qu'il touche au corps .

Alors Youssouf s'agenouille fixant le visage juvénile sous ses yeux.

Halimatou bloque sa respiration et son cœur qui bat de peur .

Sans réfléchir il prends la jeune fille et l'emmena dans sa voiture ,

Il démarre et quitte le lieu .

Se sentant dans une voiture climatisée , Halimatou soupire de soulagement .

Plus de 10 minutes colonel Youssouf roule avant de prendre son téléphone et de simulé un appel

Colonel Youssouf : Chef , j'ai une chaire fraiche , cette fois j'ai pas kiddnaper , c'est tomber du ciel , préparer le sacrifice de sang et mon argent ,j'emmene la poule tout de suite !

Sadiya commence à angoisser sous son voile les larmes coulent de ses yeux, d'un coup elle ne sentait plus la climatisation, elle commence à suer, son hijab était trempée.

Elle retire son hijab complément perturber essayant d'ouvrir la portière

Sadiya crie : s'il vous plaît aidez-moi , un secteur, un criminel …

Colonel Youssouf sorti son flingue le porta sur la tête de Sadiya

Colonel Youssouf : tu la fermes maintenant

Sadiya qui avait pisssé dans sa robe et dans la voiture aquiesca d'abord de la tête

Sadiya : Oui je la fermes !

fermant sa bouche avec ses deux mains ,les larmes coulent sur ses joues

Colonel Youssouf : gentille fille . Maintenant je vais te poser des questions ,tu vas me répondre honnêtement . Sache que si tu me mens je le saurais , et directement je te mettrais deux balles dans la tête ,compris ?

Entre ses sanglots elle pu sortir un petit oui qui avait convaincu son ''agresseur ''

Colonel Youssouf : Qui t'a envoyé sur ma route ?

Halimatou Sadiya ne comprends pas de quoi il parle , mais elle connaît la bonne réponse.

Halimatou Sadiya : personne .

Ses mains toujours sur sa bouge.

Colonel Youssouf : que fais-tu alors allongé au milieu de la route ? Et retire tes mains de ta bouche.

Elle retire ses mains stressés

Sadiya : je …je … je me suis enfuie de chez moi . Je je cher…che de l'aide …

Colonel Youssouf avait freiné la voiture de force , heureusement il n' y a que lui sur la route.

Sadiya criait ,mais voyant toujours le flingue sur sa tête ,elle se calma d'elle-même de peur.

''S'enfuir'' il répétait ce mot dans sa tête . Son visage devient rouge de colère, son regard se durcit . Il retire le pistolet de la tête de la jeune fille . Les adolescentes ingratent comme elle ,il déteste .

Colonel Youssouf sa voix était plus grave qu'avant : pourquoi ?

Sadiya : mes pa…parents veulent me marier de force …

Le colonel termina la phrase : alors tu t'es enfuis pour y échapper . C'est quand ton mariage ?

Sadiya : dan…dans deux jours.

Colonel : ton nom ?

Sadiya : Halimatou Sadiya Garba.

Colonel Youssouf soupire et continue de conduire . Il avait l'intention d'aller chez lui,récupérer ses affaires et retourner a la compagnie militaire pour qu'ils y rendent à leur mission… Mais il a un petit contre-temps qui s'appelle Halimatou Sadiya Garba.

LE MILITAIRE ET MOI.

ÉPISODE 02

Halimatou : moi ?

Colonel Youssouf avait emmené Halimatou Sadiya dans un bar . Il la force à passer devant lui. Même si elle a peur de lui, elle refuse de mettre un pied dans un lieu Haram.

Colonel Youssouf : Halimatou Sadiya !

Avertit-il calmement tout en bouillonnant de l'intérieur. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui tient tête de la sorte, alors sa pression artérielle est au maximum. Si Halimatou savait l'effort qu'il faisait pour écraser sa nature chaude afin de ne pas la buté, elle aurait consenti à tous qu'il exigea.

Halimatou Sadiya se ronge les ongles entre dans le club. Les yeux meurtri de Colonel Youssouf l'ont forcé .

Le bar n'était pas plein. Colonel Youssouf s'assit sur chaise qu'il avait l'habitude de s'asseoir.

Elle n'était pas à l'aise devant ces regards salopards comme s'ils ont vu une viande fraîche.

Colonel Youssouf : dégage de là ! Hors de ma vue . Va-t'asseoir au fond !

Il crache durement à Halimatou Sadiya qui essayait de poser ses fesses dans cet endroit répugnant.

Les larmes inondent aussi vite son beau visage. Elle l'avait regardé avec insistance puis parti s'asseoir au fond.

Ils étaient face à face.

Un ivrogne est venu s'asseoir à côté d'elle. Elle recule un peu de lui dégoutée.

—Salut poupée ,t' es seule ?

Elle a regardé Colonel Youssouf puis dit ;

Halimatou : oui .

—et cet homme que vous êtes venu ensemble ? Tu le connais pas alors ?

Malti : oui.

—cool. Tu es très belle , tu bois quelque chose c'est moi qui paie ?

Halimatou : non .

Elle parlait à cet homme, elle était concentrée sur la table de son compagnon de route. Jusqu'à présent il n'a rien commandé. Lui, regardait l'ivrogne à côté d'elle.

Malgré son refus, l'homme commande deux bières .

—qu'est-ce qu'une belle jeune fille comme toi fait ici ?

Halimatou : je me suis enfuie de chez moi.

—cool meuf , je peux te donné un logement tu sais .

Le serveur dépose les deux bières et s'en va.

Halimatou n'y répond pas ,tellement que le mec la répugne et Colonel Youssouf ne la regarde plus, il est concentré sur son téléphone . Peut-être elle peut utiliser ce connard pour quitter ce lieu sans que son compagnon de route ne s'en aperçoive !

—tu ne bois pas ?

Halimatou : non ça ira .

—alors tu veux que je te montre chez moi ?

Halimatou : oui, nous pouvons sortir par derrière .

—comme tu veux poupée .

Une fois qu'ils sont sortis par derrière, le gars prends sa main et la colle au mur lui faisant des clôtures de ses bras.

Halimatou angoissée : si tu ne te dégage pas de moi, j'allarmerai les gens du bar. Ils te frapperont si fort que tu déssouleras sur le champ.

—haahaaa. Tu es à moi maintenant personne ne peut te sauver. Si tu n'es pas prête à affronter la réalité pourquoi quitter tes parents ?

Halimatou crie : au secours , s'il vous plaît aidez-moi ! Aidez-moi !

Elle essaie de fuir le salaud la tient fort ensuitz colle son corps à celui de Halimatou Sadiya.

—personne ne peut t'entendre ici, tu vois pas que c'est désert et le bar est bruyant !

Il embrasse Malti de force, passant sa main dans sa cullote

—putain ! T'es vierge ! Je vais bien manger.

Halimatou versait de larme de regret, abandonnant tout combat.

Cet homme, Colonel Youssouf ,qui est censé l'aider l'avait piégé. Elle est triste et meurtri.

Il baisse la culotte de Halimatou ainsi que son pantalon.

Elle détourne son regard ailleurs les larmes ne cesse de lui couler.

'#Asuivre