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Chapitre 9 : Il faut sauver le soldat Harry.

Dès que Ron est rentré chez lui avec ses frères, il a dit à ses parents qu'il voulait leur parler.

Molly et Arthur ont vu l'expression sérieuse sur le visage de leur fils et ils étaient déjà habitués à une certaine maturité venant de leur fils de 11 ans seulement.

Ronald leur a parlé d'Harry, de leur bonne amitié mais il leur a surtout parlé de la maltraitance qu'il vit chez son oncle et sa tante.

Molly s'est souvenue du petit garçon timide à lunette de la gare et a commencé à pleurer.

Ron : J'ai besoin de votre aide et j'aimerais savoir si nous pouvons le recueillir ici pour qu'il puisse avoir un meilleur environnement de vie.

Molly : Oh Ron mon chéri, ça me ferait tellement plaisir de l'avoir avec nous.

Arthur : Je n'y verrai aucun problème Ron mais il doit y avoir un côté légal dans tout ça et Harry n'est pas n'importe qui.

Ron : Je sais et j'ai dû penser à un plan pendant toute la durée du voyage tellement ça m'a perturbé.

Arthur : Tu as un plan ?

Ron : Oui mais j'aurais besoin d'un peu de temps pour préparer ça. On devra peut-être aller dans un tribunal moldu si c'est comme pour nous les sorciers alors il va falloir que vous vous renseignez sur comment ça se passe pour pratiquer une demande de changement de tuteur.

Arthur : Chez les moldu ?! Ça pourra être délicat mais c'est excitant.

Molly : On fera ce que l'on pourra Ron. Je suis sûr que ce petit le mérite.

Ron : Je vais devoir également aller me renseigner alors permettez-moi de me rendre au monde moldu de temps en temps.

Molly : RONALD !!

Ron : J'irai avec papa.

Arthur : C'est d'accord fiston.

(saut de temps)

Deux mois étaient passés quand dans une petite banlieue anglaise, la sonnette de la porte de la famille Dursley a sonné.

Dudley, le fils des propriétaires et cousin d'Harry a regardé ses dessins animés sans se soucier de la sonnerie quand la ça a sonné une deuxième fois.

Dudley : MAMAN, IL Y'A QUELQU'UN À LA PORTE !

« HARRY, VA OUVRIR CETTE FICHUE PORTE BON SANG ! » La voix d'une femme a été entendue dans la cuisine et Harry qui se reposait dans sa chambre est sortie de la avec des vêtements froissés et trop grands pour lui.

Avec un visage épuisé, il a ouvert la porte pour y voir Ron et ses deux parents dans des vêtements chics. Il a voulu exprimer sa surprise mais Ron lui a fait signe de se taire.

Pétunia : Qui est-ce ?!

Harry : Je ne sais pas ma tante, ils ont l'air de haute classe.

Petunia a rangé son tablier et est venue se présenter devant la porte. Très vite, elle a été impressionnée par la beauté et l'élégance des trois personnes devant sa maison.

Petunia : Bien le bonjour, comment puis-je vous aider ?

Arthur : Nous sommes navrés du dérangement madame mais nous aimerions savoir si nous sommes bien au domicile des Dursley s'il-vous-plaît.

Petunia : Bien sûr, c'est ici. Je vous en prie, entrez.

Arthur : Je vous remercie.

Ils sont entrés et la femme les a installé avant de renvoyer rapidement Harry dans sa chambre.

Arthur : Vôtre mari est-il ici ? Nous sommes là pour une chose très importante.

« Il rentre à peine du travail, je vais le chercher et je reviens tout de suite » elle est montée en laissant Dudley face aux Weasley et le petit gras était complètement intimidé par eux, surtout Ron avec ses yeux perçants posés sur lui.

Dudley ne savait pas pourquoi mais il a eu l'impression que le beau garçon en face de lui voulait littéralement l'écraser et il a eu peur.

Pétunia est redescendue avec son mari Vernon et les Weasley comme des gens distingués se sont gracieusement levés pour accueillir le maître de maison, Vernon a lui-même été intimité par leur apparence et leurs manières.

Vernon : Bonjour à vous, puis-je savoir ce qui vous amène chez une humble famille comme la nôtre ?

Arthur : Une fois de plus, je tiens à nous excuser pour le dérangement. Je suis Arthur Weasley, voici ma femme Molly et mon plus jeune fils Ronald.

Vernon : Je suis Vernon, ici est ma femme Pétunia et notre fils Dudley.

Arthur : Avez-vous quelqu'un d'autre dans la maison ? Un jeune garçon nous a ouvert la porte.

Vernon : Oh lui, ne vous en faites pas, il n'est pas très important.

Arthur : Très bien, si vous le dites. Ma femme et moi sommes propriétaires de quelques hôtels et restaurants en Amérique et nous étions de bons amis de la défunte Lilly Evans, épouse Potter.

Pétunia : Oui, elle était ma chère sœur…

Arthur : Vous avez toutes nos condoléances madame (pose sa main sur celle de sa femme).

Molly : Oui, nous sommes sincèrement désolés pour votre perte. Nous avons appris qu'elle a laissé un enfant dont vous vous êtes généreusement occupé depuis qu'il est bébé.

Vernon : Oui, il s'agit de notre petit neveu.

Pétunia : On l'aime très fort.

Arthur : Tant de générosité… ! Si nous sommes là aujourd'hui c'est pour vous faire une proposition. Vu que vous vous êtes occupés de cet enfant si bien avec vos faibles moyens, nous avons décidé de vous fournir un support financier légal mensuel de plusieurs milliers de dollars pour les besoins du fils de Lilly mais aussi pour vous remercier de votre générosité. Qu'en dites-vous ?

Vernon et sa femme se sont regardés alors que des billets de banque remplissaient leurs esprits.

Pétunia : Non, ce n'est pas nécessaire, nous le faisons par amour.

Arthur : S'il-vous-plaît nous insistons. Ce n'est pas tous les jours qu'on croise des gens aux grands cœurs tels que vous.

Vernon : Très bien, si vous insistez. C'est vraiment généreux de votre part.

Molly : Pouvons-nous le voir ?

Pétunia : Évidemment que oui, laissez-moi aller le chercher.

Vernon est resté à essayer de faire la conversation avec le couple et Pétunia est venue avec Harry dans ses plus beaux vêtements.

« Le voilà ! C'est lui…il a les yeux de sa mère » Molly a dit en se levant avec son mari.

« Harry chéri, va saluer la dame voyons, c'était une grande amie de ta mère… » Pétunia lui a dit et Harry s'est avancé.

Harry : Bonjour madame, bonjour monsieur, je suis Harry Potter.

Arthur : Bonjour bonhomme, on est d'anciens amis à ta défunte mère.

Molly : Harry, on est un peu comme ton oncle et ta tante aussi. Nous sommes tellement désolés de n'être pas venus plus tôt. (montre Ron) C'est notre fils Ronald, il doit avoir le même âge que toi.

Ron lui a serré la main sans trop d'émotions alors qu'Harry souriait légèrement.

Arthur : Vous vous êtes vraiment bien occupés de lui.

Il a sorti une feuille blanche et un stylo à plume avec une enveloppe de sa mallette en cuire noir et l'a déposé sur la table.

Arthur : Comme je vous l'ai dit, notre support financier doit surtout être légal alors nous irons faire une demande au tribunal le plus proche et pour ça, vous devez écrire une requête à la juge pour justifier notre support. Mentionnez bien les quelques difficultés que vous avez eu en vous occupant de cet enfant et n'oubliez pas vos noms et signatures, c'est très important.

Vernon : Oh oui, tout de suite.

Vernon a pris la feuille et le stylo avant de commencer à écrire avec empressement mais une voix a résonné dans son esprit.

« Tu vas écrire la demande d'un transfert de tutorat d'Harry Potter aux Weasley et tu vas avouer toute les maltraitances que vous lui avez fait subir ta femme et toi » la voix l'a mis dans un état second alors qu'il a écrit en souriant et il a fini par signer.

Son idiote de femme sans lire a également signé en bas et ils ont plié la feuille avant de soigneusement la ranger dans l'enveloppe.

Arthur : Parfait, c'est mieux que nous allons maintenant au tribunal faire le dépôt de la demande.

Vernon : Tout à fait.

Ils se sont préparés à partir et Les Weasley ont dit au revoir à Harry qui est resté seul avec Dudley.

Dehors, les Weasley sont montés dans une voiture de luxe complètement noire avec des vitre assez sombre pour qu'on ne puisse pas voir l'intérieur du véhicule et des Dursley sont montés dans leur petite voiture pour rouler avec enthousiasme vers le tribunal le plus proche avec les Weasley derrière eux où Vernon est allé faire le dépôt de la demande.

Il est ressorti de là en souriant.

Vernon : Le dépôt a été fait, nous avons rendez-vous ici dans deux jours devant madame la juge.

Molly : Splendide…

« Alors je vous dit à dans deux jours ici-même avec le garçon, je suis ravi que les choses se passent aussi bien. » ils se sont serré la main avec enthousiasme avant de se séparer.

(deux jours plus tard au tribunal)

« Monsieur et madame Dursley, vous confirmez pleinement ce que vous avez écrit dans cette demande ? » La juge a demandé en se frottant les yeux après avoir enlevé ses lunettes.

Vernon : Oui votre honneur…

Pétunia : Nous sommes sincères votre honneur, c'est très difficile.

La juge : Difficile hein… ? (regarde Harry) Mon enfant, c'est vrai tout ce qu'ils ont écrit ?! Ils ont vraiment fait tout ça ?!

Pétunia a donné un léger coup de coude à Harry qui a immédiatement hoché la tête avec de la peur dans ses yeux.

La juge : (soupire) Très bien, que les parents Weasley et Dursley viennent signer ces documents.

Ils ont signé les différents documents et les Dursley tellement pressés de toucher l'argent n'ont fait que signer sans lire quoi que ce soit.

Le tribunal a posé son cachet et on leur a donné des exemplaires des documents.

La juge : Très bien, Monsieur et madame Weasley sont dès à présent les tuteurs légaux de l'enfant Harry Potter et cela prend effet maintenant. Je souhaite tout le bonheur du monde à cet enfant et tout mes remerciements aux Weasley.

Ron a fait Signe à Harry de venir et il les a rejoint presqu'en courant alors que Molly l'a pris dans ses bras et ils sont rapidement partis de là.

Les Dursley ont voulu dire quelque chose mais la juge les a coupé.

La juge : Quant à vous monsieur et madame Dursley. Vous êtes invités à comparaître ici ce Lundi pour répondre de votre maltraitance sur le jeune Potter pendant plus d'une décennie. Vôtre résidence sera surveillée au cas où vous voudriez fuir vos charges et je préfère vous prévenir, la sentence sera plus que sévère. Cette séance est terminée.

Elle a frappé du marteau et est partie en les laissant là silencieux.

La voiture des Weasley était déjà loin et Ron était avec Harry à l'arrière.

Harry : RON !! Comment tu as fait ?!

Ron : Je t'avais juré de te sortir de là. Tu vas vivre avec nous maintenant.

Molly : Harry mon chéri, maintenant nous sommes tes tuteurs et tu vas vivre avec nous. (Pleure) On te promet de bien prendre soin de toi !

Arthur : Les autres t'attendent avec impatience à la maison, ça va être la fête ce soir. Je suis sûr que tu vas te plaire avec nous.

Harry : Ah…mes affaires… ! J'ai des photos de mes parents, Ron-(interrompu)

Ron : Tout est déjà dans le coffre, nous avons tout prévu du début à la fin.

Harry : Ron…

Ron : (lève le pouce)

« Merci…merci à vous… » Harry a dit en pleurant tout en prenant son visage dans ses mains, Ron a détourné son visage avec ses yeux humides et Molly a pleuré avec lui.

Comme l'a dit Arthur, il y'a eu une fête d'accueil pour Harry et tout le monde a été heureux pour lui. Il y avait même déjà une chambre assez grande pour lui tout seul avec plein de choses dedans et de nouveaux vêtements pour lui.

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Je tiens à dire que je ne sais pas comment cette procédure se passe et je l'ai presque tout simplement inventé de toute pièce. Peut-être ça se passe différemment mais on s'en fout !