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Chapitre 41 : Ron vs Dumbledore

« C'est bel et bien une…réplique du médaillon de Salazar Slytherin… » Snape a dit avec son regard stoïque habituel dans le bureau de Dumbledore avec Harry, Arthur et les autres .

Ron : Bravo professeur, 100 points pour Slytherin.

Snape : Ne me provoquez pas Weasley. Que disait cette lettre ?

Ron : Apparemment, le type qui a fait le coup était un death eaters qui a décidé de trahir Voldeshit pour que l'élu puisse avoir un de ses points faibles et le battre. (donne la lettre) C'est signé « R. A. B ».

Sirius : « R. A. B » ?

Ron : Ça vous dit quelque chose ?

« Puis-je voir la lettre Severus ? » Sirius lui a demandé et Snape lui a donné le bout de papier. L'homme est devenu silencieux en regardant l'écriture et la signature.

Sirius : Regulus Arcturus Black. Ce sont les initiales de mon frère et c'est son écriture. C'était en effet un death eater…

Ron : Où est-il ?

Sirius : Porté disparu. Cependant, il est toujours possible que l'objet se trouve au domicile de mes parents. Kreacher notre elfe de maison doit en savoir plus.

Ron : Bien, On a une piste. Harry et moi venons avec toi.

Ils ont pris chacun un des bras de Sirius et ils ont disparu dans une distorsion.

Dumbledore : Arthur, c'est la première fois de toute ma vie que je vois quelqu'un comme Ronald votre fils.

Arthur : Ça fait 16 ans et plus que j'essaie de m'habituer à être son père. Ronald est…particulier…

Dumbledore : Et encore, le mot est faible.

Sirius, Ron et Harry sont apparus devant le bâtiment muggle où était caché la résidence de sa propre famille dans une dimension magique à l'intérieur du bâtiment lui-même que Sirius a fait apparaître. Ils sont entrés et l'ambiance sombre les a accueilli.

Ron n'était venu là qu'une fois mais Harry venait de de temps en temps pour être avec son parrain. Sirius a appelé Kreacher avec qui il a parlé tandis que Ron est tout de suite allé à la cuisine où il a fait chauffer le thé grâce à la magie avant de s'asseoir avec Harry et parler en buvant.

Ron : Snape et toi avez discuté ?

Harry : Il m'a montré ses souvenirs et…on a beaucoup parlé. Mon père…il…(soupire)

Ron : Je sais, j'ai vu aussi mais Harry, ce que ton père était dans sa jeunesse ne veut rien dire. Si ta mère l'a épousé c'est qu'il était devenu un homme qui méritait son amour. Je me suis senti désolé pour Snape mais après avoir vu ce qu'il a fait pour Voldemort, il n'a aucune excuse. Lucius Malfoy est un ange à côté de lui tu peux me croire, c'est un repenti et il a eu une seconde chance. Je ne peux pas en dire autant de ses victimes.

Harry : Il a fait du mal mais il a du bien en lui.

Ron : Non, il a l'amour de ta mère en lui. Écoute, avec Dumbledore on a été attaqué par des inferi tout à l'heure, ils étaient des centaines et tous certainement des victimes de Voldemort. Demande-toi combien Snape en a tué directement ou indirectement. Je ne le juge pas, mais ces gens ont été tués cruellement par eux Harry. Les parents de Neville, les deux frères de ma mère ont été tués par eux et Rogue était de leur côté. Il savait que Sirius était innocents puisque Pettigrow et lui étaient des death eaters.

« je sais… » Harry a dit de façon pensive.

Ron : Tu sais aussi que tu es un Horcrux, n'est-ce pas ?

Harry : Quelque part, je l'ai toujours su. Cette connexion entre lui et moi, mes rêves…tout ça prend sens maintenant.

Ron : C'est bien alors.

Harry : Si ça veut dire que je dois mourir alors je suis prêt si sa peut arrêter tout ça. Trop de gens ont souffert à cause de Voldemort.

Ron : Très noble à toi de penser comme ça Harry mais j'ai un moyen d'extraire son âme sans te tuer.

Harry : C'est vrai ?

Ron : Évidemment ! My man, on va défaire le lien que tu as avec cette pourriture une bonne fois pour toute.

« OUAIS ! » Ils ont dit en même temps en se faisant un High-five.

« Je l'ai, j'ai le collier. Mon frère l'avait laissé dans son meuble mais je savais comment l'ouvrir. » Sirius a dit avec le collier dans sa main.

Ron : Oncle Sirius, je peux sentir la magie noire venant de cette chose et je suis sûr que le porteur peut à coup sûr être affecté par le collier. Il vaut mieux me le remettre si ça ne te dérange pas.

Sirius : Bien sûr, prends-le (lance le collier). Attends…tu viens de m'appeler oncle ?

Ron : Désolé ! Ça vous gêne ?!

Sirius : Bien sûr que non ahahahah, tu es presque le frère d'Harry et tu nous a aidé tellement de fois. Je suis assez honoré.

Ils se sont dirigés vers la sortie quand Ron a vu Kreacher nettoyer un des portraits dans son coin.

Ron : Oncle Sirius ?

Sirius : Oui Ronald.

Ron : Depuis combien d'années cet elfe est-il esclave de cette famille ?!

Sirius : Je n'étais même pas encore né qu'il l'était déjà.

Ron : L'esclavage, je ne suis pas vraiment à l'aise avec ce concept.

Harry : Je suis d'accord. Vous pouvez le libérer ?! Je l'ai également fait pour Dobby.

Sirius : Ça ne me dérange pas, j'aurai juste à engager quelqu'un pour s'occuper de la maison. Un simple sort ménager pourrait tout aussi bien faire l'affaire. (À l'elfe) Kreacher, viens.

Kreacher : Kreacher est là maître.

Sirius : Veux-tu être un elfe libre ?

Kreacher : (crache) C'est une honte pour un elfe de tourner le dos à ses maîtres.

Ron : Tu peux tout aussi bien servir Sirius et sa future descendance sans être un esclave. Comme ça, tu restera auprès d'eux mais tu devras en faire le serment.

Kreacher : C'est possible ?

Ron : Bien sûr.

Sirius : C'est d'accord. (prend un bonnet) Moi Sirius Black, par ce vêtement rend sa liberté à l'elfe Kreacher en échange de sa fidélité et sa bienveillance envers mon sang et ma maison.

Kreacher : Kreacher accepte le vêtement, Kreacher jure fidélité et bienveillance à monsieur Sirius Black ainsi que ses descendants.

Sirius : Très bien, tu peux rester ici si tu le souhaites. Je sais que cette demeure te tient à cœur.

« Huuuum » L'elfe grincheux a hoché la tête avant de retourner à ses occupations.

Sirius : Ça me fait du bien d'avoir fait ça. Merci Ronald.

Ils sont retournés à Poudlard où Dumbledore les a accueilli et ils ont été soulagés d'avoir le vrai collier car Ron allait enfin pouvoir localiser tous les autres horcruxes et les réunir pour détruire le tout .

Dumbledore : Maintenant vous pourrez enfin vous mettre au travail, Weasley.

Ron : Doucement professeur, je ne travaille pas pour vous mais avec vous. Nous devons d'abord mettre des choses au clair concernant Voldemort et ses death eaters.

Arthur : Qu'as-tu à dire fiston ?! On t'écoute.

Lupin : Ton aide a été et sera grande, tu as notre attention.

Ron : Il y a eu une première guerre déclenchée par Voldemort et ses fidèles, vous l'avez vécu et savez sans doute combien de vies innocentes ont été prises et combien d'amis précieux ont été enlevés à ce monde. Je pense aux parents de Neville, au couple Potter et aux frères Prewett mes oncles maternels. Je pense aux 12 années d'oncle Sirius à Azkaban et aux autres injustices qui ont eu lieu parce que les leaders n'ont pas eu le courage d'éliminer le mal à la racine et de les tuer tous. Aujourd'hui, à cause de cette bêtise, Voldemort est revenu et tous ses anciens fidèles se sont réunis à nouveau pour faire du mal encore. Combien d'innocents ont déjà été enlevés ou tués ? Si je dois servir à vos côtés, ont ne doit pas répéter la même erreur et les éliminer tous une bonne fois pour toutes.

Dumbledore : IL EN EST HORS DE QUESTION WEASLEY ! NOUS NE FONCTIONNONS PAS COMME ÇA !

Ron : Pas nous, VOUS ne fonctionnez pas comme ça professeur et je préfère vous le dire en face. Vous croyez agir pour le plus grand bien mais vous n'êtes qu'un égoïste qui suit sa conduite tout en prenant les autres pour des pions.

Dumbledore : Ce n'est pas ça la justice, Ronald.

Ron : Et c'est à vous de dire ce qu'est la justice ou pas ? Demandez aux victimes de ces monstres ce que serait la justice et ils vous répondront. Vous jouez au grand juste mais vous étiez où quand Lilly et James se sont faits tuer ?

Arthur :…

Sirius :…

Lupin :…

Harry : Où étiez-vous professeur quand mes parents se sont faits tuer ?

Snape : Il était ici-même…dans ce bureau…

Ron : Et vous osez vouloir donner la leçon de justice.

« C'EST ASSEZ ! » Dumbledore a crié et une pression magique a pesé sur tout le monde.

« Vous êtes sûr de vouloir aller sur ce terrain ? » Ron a dit en faisant de même et sa pression a contré celle de Dumbledore, elle lui était même supérieure sensiblement.

Le ciel est devenu sombre dehors et la foudre a commencé à gronder, plusieurs vitres de l'école se sont brisées alors que Ron avec ses mains en poches faisait face à Dumbledore.

« ARRÊTEZ DONC CELA TOUS LES DEUX… » McGonagall est arrivée et a l'instant , Ron a arrêté et Dumbledore a suivi.

McGonagall : Puis-je savoir ce qu'il se passe ici ? (regarde Ron) Mon garçon pensez-vous avoir assez grandi pour faire face à vos professeurs ? Vous êtes d'une puissance incommensurable mais vous me ferez tout aussi bien face ?

Ron : Je n'oserais jamais professeur McGonagall, vous savez toute l'estime que j'ai pour vous.

McGonagall : Alors pourquoi voulez-vous affronter Albus.

Ron : C'est lui qui a commencé…

McGonagall : JE NE VEUX RIEN SAVOIR !!

Ron : Pourquoi vous avez posé la question ?

McGonagall : MONSIEUR WEASLEY !!

Ron : Désolé professeur. Très bien, nous ferons à sa manière mais quand une autre crise viendra, je ne serai plus là pour régler ça.

McGonagall : Et je ne serai plus de ce monde certainement.

Ron : Ne parlez pas ainsi professeur, je vous en prie. Je vais me mettre au travail alors.

Arthur : Ronald…

« Tout va bien papa, ce n'était que ma vision des choses. Nous avons un ennemi commun et le temps presse. Ne t'inquiète pas pour moi… » Il a dit en partant en laissant les autres.

Un silence a régné avant que chacun ne parte sans rien dire à Dumbledore, Snape est resté et l'a également regardé longuement avant de partir aussi.

McGonagall : Albus…

Dumbledore : Une fois de plus le jeune Weasley nous laisse sans mots…je suis impuissant en tout point devant cet enfant Minerva. Jamais je n'ai vu un tel sorcier, il est beaucoup plus honnête que nous tous .

(plus tard)

Ron était dans la salle sur demande et assis au sol autour de lui, il y avait un cercle magique tracé à terre ainsi que quelques feuilles blanches et des stylos à plume qui flottaient dans le vide.

C'était une séance de détection par la divination très avancée.

Il a commencé à réciter une série d'incantations et les bougies se sont allumées avant qu'il ne rentre en transe.

Il avait la bague de Gaunt dans sa main gauche et le collier dans sa main droite, la transe a duré un moment avant que plusieurs images ne lui soient montrées en flash et les stylo-plumes ont commencé à faire des croquis sur les feuilles ou à écrire des choses.

Il a vu un Calice doré dans un coffre fort du Gringotts et le visage de Bellatrix. Il a ensuite vu un magnifique diadème dans une petit coffre à l'intérieur d'une grande pièce remplie d'objets en tout genre avec un certain visage féminin qu'il a reconnu, c'était Rowena Ravenclaw.

Une autre image lui est venue et c'était un grand serpent près de Voldemort. Le reste de ce qu'il a vu était un zoom sur le visage d'Harry au niveau de la cicatrice, le médaillon et aussi la bague.

Quand il a arrêté, sa respiration était forte, il transpirait abondamment avec de la vapeur qui sortait des pores de sa peau. Il est sorti de là pour aller directement à la salle de bain du préfet se nettoyer.

Après avoir pris son bain, il était fatigué et est allé dormir dans sa chambre. Il s'est réveillé des heures après avec Luna dormant avec sa tête posée sur sa poitrine.

La journée avait été longue, ils ne s'étaient pas vu depuis des heures mais pour eux, ça semblait être une éternité.

Elle a dans son sommeil senti les mouvements de Ron et a été réveillée. Luna a redressé sa tête et leurs regards se sont croisés encore une fois.

Luna : Tu m'as manqué, tu es aussi épuisé et je peux le sentir.

Il l'a embrassé très lentement sur les lèvres et le baiser est devenu plus langoureux et énergique, les caresses ont suivi et les respirations sont devenues plus fortes. Ils avaient faim l'un de l'autre et le dîner et servi pour une très longue nuit passionnée.