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Chapitre 25 : Le tribunal des idiots.

Ron avait déjà revu ceux qui étaient restés attendre son réveil à Gryffondor, il les avait remercié sincèrement d'avoir attendu pour lui et a très bien retenu leurs visages.

Fred et Georges ont failli pleurer en le voyant debout, ils ont réalisé un feu d'artifice en célébration .

De même que Gryffondor, plusieurs élèves de Hufflepuff étaient également restés car ils avaient vu eux-mêmes Ron ramener l'un des leurs à la vie au risque de sa propre existence au nom de leur amitié et ça avait dressé une certaine alliance non déclarée entre les deux maisons.

Au festin, ils ont dressé plusieurs tables dont une très grande où étaient Dumbledore et les autres adultes avec Ron ainsi que ceux qui étaient dans sa chambre à son réveil.

Ron : Je veux savoir ce qui est arrivé pendant mon sommeil.

Arthur : (soupire) Le ministère et le ministre de la magie ont choisi de nier le retour de tu sais qui et par la même occasion non seulement le témoignage d'Harry mais également la mort de Cédric qu'ils ont mis sur le compte des épreuves du tournoi.

Ron : Sont-ils stupides ? Il y avait un bon nombre de témoins pourtant. Tous ont vu le corps sans vie de Cédric. Lui-même sait de quoi il est mort pourtant !

Cédric : Ils ont dit que c'était sous le coup du traumatisme par rapport au labyrinthe.

Moody : Ils ont étouffé l'affaire avec Bartemius Jr, ils ont dit avec l'appui de la gazette du sorcier qu'il n'était là que pour tuer son père.

Harry : Ils nous ont convoqué à une audience pour nous juger et dans leur lettre, ils ont menacé de nous expulser de l'école pour diffamation envers le ministère et apologie des mages sombres.

Ron : Une mascarade ! C'est une bonne chose que je me sois réveillé avant cette comédie. Quand l'audience aura-t-elle lieu ?

McGonagall : Dans deux jours mon enfant…le ministère est complètement obscurci dans ses décisions.

Dumbledore : Ils veulent aussi que tu comparaisses à ton réveil devant eux pour rendre des comptes sur le sort que tu as utilisé.

« Bahahahahahah ! Incroyable ! Que je leur rende des comptes, c'est excellent. » Ron s'est immédiatement moqué.

Nymphadora : Tu n'as pas peur d'eux on dirait !

Lupin : Mon cœur, cet enfant n'avait peur de personne avant mais maintenant qu'il a marchandé avec la mort elle-même, c'est peut-être encore pire qu'avant.

Moody : Ce n'est pas tout, gamin.

Molly : Alastor, NON !

Moody : Voldemort est entrain de réunir son armée et toutes ses forces.

Sirius : Nous pensons qu'une nouvelle guerre approche.

Arthur : NE LE MÊLEZ PAS À ÇA !

Dumbledore : Arthur…

Ron : Papa, maman, je suis concerné par toute cette affaire depuis ma première année dans cette écoles. Harry et moi avons déjà fait face à Voldemort à deux reprises. Normalement, cette histoire entre Harry et lui ne m'impliquait pas personnellement mais il a pris la vie d'un de mes amis, c'est devenu personnel entre Voldeshit et moi.

Lupin : Alors tu étais sérieux au sujet de la bande secrète que tu as créé ?

Ron : Et lui donner un nom aussi stupide que « les gentils super forts » ? Bien évidemment que non. Je vais travailler avec l'ordre du phénix et ma petite bande aussi, on en a déjà discuté.

Molly : RONALD, NON !

Ron : Maman, vous les adultes avez fait face à la première guerre contre lui et les siens, vous savez mieux que nous reconnaître les signes qu'une seconde guerre approche. Ce n'est pas parce que tu veux me protéger que cette guerre ne va pas m'impliquer moi ou les autres enfants ici d'elles-mêmes. Le moyen le plus efficace de survivre à ce genre de chose est d'en être préparé et vouloir nous détourner de ça même par amour c'est nous condamner.

Molly :…

Dumbledore : Des paroles sages sortent de la bouche d'un si jeune garçon…

Ron : Nous allons travailler avec et je vais moi-même me charger de leur entraînement. Si je ne veux perdre personne alors autant leur apprendre comment préserver leurs propres vies et à vous aussi j'aurai des sorts à vous apprendre, des sorts que j'ai crée moi-même.

Ils l'ont regardé avant de commencer à rire sauf Dumbledore, Lupin et ses parents qui savent que l'enfant était vraiment particulier.

Moody : Sans vouloir te vexer petit, tu t'adresse à des sorciers beaucoup plus expérimentés que toi. Que peux nous apprendre un élève de 5ème année dans cette école ?!

Ron : Sans vouloir vous vexer, c'est cet élève qui a battu facilement l'homme qui vous a enfermé dans le petit coffre où vous étiez avant de vous sortir de là. Mais si vous n'en êtes pas convaincu, peut-être qu'un duel vous fera changer d'avis…

Moody :…

Dumbledore : Nous avons pour l'instant plus urgent à régler avec vos procès. Notre priorité est d'abord avec le ministère, on ne peut pas faire face à deux ennemis à la fois.

Ron : Ne vous faites pas de soucis pour ça, nous allons régler cela très vite. J'ai un plan mais vous allez devoir faire ce que je vous demanderai et ça ne va pas être facile en sachant ce que nous avons vécu récemment.

(deux jours après)

Au sein du ministère de la magie, dans une salle du département des mystères le procès de Cédric et Harry venait de commencer, leurs proches (Molly, Arthur et Amos) étaient assis dans des tribunes à côté et les deux accusés étaient déjà assis en face du ministre et des autres membres de l'assemblée.

Le ministre a présenté l'audience d'aujourd'hui et le cas qui allait être traité, il s'est présenté en tant qu'accusateur et s'est adressé aux deux accusés.

Fudge : Où est Dumbledore pour votre défense ?

Ils ont voulu répondre mais ils ont été devancés.

« Dumbledore est occupé ailleurs qu'à participer à ce cirque, à ce tribunal des idiots alors je serai celui qui va les défendre. Pardonnez d'ailleurs mon retard, il fallait que je parle à mon frère Percy dont l'ambition lui a fait choisir le pouvoir à vos côtés que le soutien envers ses proches... » Ron a dit en entrant avec sa canne , il portait une tenue presque identique à celle de Vergil du jeu DmC (celui développé par Ninja Theory) mais ses vêtements étaient rouges foncés.

Plusieurs personnes ont reconnu Ron, c'était une star mondial de Quidditch mais aussi parce qu'ils étaient présents pour le jugement d'Hagrid et de Buck l'hippogriffe alors que Ron leur avait servi de témoin et de défenseur.

Ils ont senti comme un mal de tête commencer à les envahir.

Fudge : Monsieur Ronald Weasley, nous n'avons pas été informés du réveil de votre coma.

Ron : Et pourquoi vous devriez l'être ? Lequel d'entre vous a été à mon chevet ou a manifesté un quelconque soutien ? Bref, faisons vite et finissons-en, j'ai besoin de me reposer et si particulièrement je suis là aussi c'est parce qu'on m'a dit que je vous devais des comptes. Quelles sont les charges contre les deux accusés ?

Fudge : Ils sont coupable de diffamations, de mensonges odieux à propos du retour d'un certains seigneur mage sombre, troublant ainsi l'ordre public. (aux accusés) Reconnaissez-vous les accusations contre vous ?

Cédric : Oui.

Harry : Oui.

« Au moins ils ont l'honnêteté de reconnaître leur culpabilité ! » Une dame a critiqué dans l'assemblée avec mépris.

Ron : Madame, un peu d'ordre s'il-vous-plaît et parlez si l'on vous en donne l'occasion. Nous sommes à une audience sérieuse où plusieurs mages expérimentés sont entrain de juger des enfants parce ces mêmes vieux mages ont peur.

Ils ont commencé à s'énerver et Fudge leur a demandé de faire silence.

Fudge : Que dites-vous là ?

Ron : Je dis que vous êtes effrayés comme des souris. Vous êtes entrain de faire passer deux garçons en jugement dans une audience privée comme s'il s'agissait de death eaters alors que vous avez rendu avec la complicité de la gazette du sorcier leur accusation publique, attirant ainsi le mépris et le doute sur eux. Pourquoi n'avez-vous pas rendue cette audience publique tout comme l'accusation ?

Fudge : Jeune homme, nous de sommes pas à Poudlard et vous ne vous adressez pas à-(interrompu)

Ron : Avec tout le respect que je vous dois monsieur le ministre, je ne suis pas là en tant qu'étudiant mais en tant que leur défense. De même, vous m'avez l'air dans l'incapacité de répondre à ma question alors passons. Vous avez accusé ces deux là de mensonges, avez-vous une quelconque preuve de votre accusation ? Ni vous tous ici, ni moi n'étions avec eux au moment des faits quand Cédric Diggory a été tué.

Fudge : Tué ? Le voilà bien vivant pourtant !

Les autres : AHAHAHAH !

Ron : Ne vous ridiculisez pas comme ça monsieur le ministre, vous êtes un sorcier expérimenté et vous étiez là. Vous avez vu le cadavre de Cédric, vous avez vu Harry le pleurer, vous avez vu son propre père ici présent le prendre dans ses bras pour le pleurer et vous m'avez vu le ramener à la vie grâce à mon sort de résurrection. Allez-vous aussi accuser monsieur Amos Diggory de mensonges sur son fils mort ? Et pourquoi le ministère me demanderait-il des comptes alors si je n'avais pas ramené quelqu'un à la vie ?

Fudge :…

Ron : Écoutez, on va régler ça très vite et de manière propre. Vous n'avez pas pris la peine d'enquêter avant de les accuser n'est-pas ?

Fudge : PARCE QU'IL N'Y PAS BESOIN D'UNE ENQUÊTE !

Ron : Alors une accusation officielle n'a pas droit d'être aussi ! C'est par manque d'enquête aussi que monsieur Sirius Black a été enfermé injustement pendant 12 ans à Azkaban. Le ministère dispose sans doute de legilimens compétents et capable de fouiller leurs souvenirs afin d'exposer la véracité ou non de leurs dires. Pourquoi cela n' a-t-il pas été fait ? Harry n'a jamais appris l'occlumency alors ça devrait être facile non ?

Fudge :…

Les autres :…

Ron : Il y a également certaines potions capables de leur faire dire la vérité ou non mais vous n'y avez pas eu recours en public devant témoin général pour préserver votre pouvoir de décision sur des enfants qui ont fait face à la mort. Vous avez même accusé Albus Dumbledore qui combat les ténèbres et les mages sombres depuis très longtemps aux yeux de tous de vouloir prendre votre place. Nous parlons d'Albus Dumbledore qui une fois a été choisi par le Qilin pour diriger la confédération magique internationale et a refusé cet honneur mais vous accusez cet homme aujourd'hui d'envier votre poste ? Oui monsieur le ministre, je suis au courant de cette vieille affaire, je lis énormément.

Fudge :…

Ron : Poudlard n'est pas l'ennemi du ministère, ça n'a jamais été le cas. Cédric et Harry ont voulu prévenir de la menace mais si vous et l'opinion publique pensez qu'ils mentent alors tant mieux, c'est votre parole contre la leur et je doute que ça pose un réel trouble puisque vous avez convaincu la population qu'ils mentaient déjà. Voici ce que je vous propose, pour maintenir votre influence et ridiculiser cette affaire, vous retirez votre accusation et mettez leur dires sur coup du traumatisme suite à la dernière épreuve du tournoi des trois sorciers et nous sommes à peu près tous contents. Ou alors…

Fudge : Ou alors… ?

Ron : Ou alors Poudlard demandera à ce que ce procès soit public et de là, je vous ferai tomber de très haut…SOYEZ-EN SÛR !

« COMMENT OSEZ-VOUS MENACER LE MINISTÈRE, ENFANT INSOLENT ?!! » Dolores Ombrage (Umbridge) s'est plainte dans l'assemblée.

Ron : Vous avez mal compris, je ne suis pas entrain de menacer le ministère. Comme je vous l'ai dit plus tôt, Poudlard n'est pas l'ennemi du ministère ou du ministre. Ce que je fais n'est pas une menace mais une garantie. Vous n'avez rien à y perdre monsieur le ministre, nous ne sommes pas des rebelles et nous ne remettons pas l'autorité du ministère en cause. Si les événements à venir prouvent qu'ils ont menti alors vous serez gagnant face à des enfants qui se seraient ridiculisés d'eux-mêmes.

Fudge :…

Ron : Quant à moi, je ne vois pas pourquoi je devrais vous rendre des comptes. J'ai crée un sort de résurrection avec mes propres ressources et mon génie supérieur , le premier sort de résurrection véritable et efficace sans avoir violé une seule loi du monde sorcier.

« C'est de la nécromancie !! »

« C'est un art sombre !! »

Ron : Non, ne me montrez pas votre stupidité s'il vous plaît, j'en suis allergique. La nécromancie permet de réanimer les cadavres sans leurs âme et d'en faire des serviteurs sans leurs souvenirs ou émotions, ce n'est pas de la résurrection. Je n'ai pas réanimé le corps de Cédric mais je l'ai ramené à la vie et monsieur le ministre a de ses yeux vu son âme lui être rendue. Vous n'avez rien à me demander ou à m'imposer. La proposition que je vous ai faite est dans votre intérêt à 100% et le ministère pourra garder s'il le souhaite l'école sous sa surveillance. Ça ne vous a pas gêné d'y envoyer des Dementors il y a deux ans.

" Qui vote pour que les accusés soient disculpés ?" Amelia Bones, la présidente du département de justice a demandé et la majorité a levé la main dont elle-même comme au procès d'Hagrid.

Fudge : Très bien monsieur Weasley, le ministère va accepter votre proposition pour un intérêt commun de notre société. (regarde les accusés) Les accusé n'ont rien à rajouter sur leur traumatisme dû à l'épreuve du tournoi des trois sorciers ?

Cédric : (soupire) Je n'ai rien à dire.

Harry : Je n'ai rien à dire.

Fudge : Très bien, je déclare cette audience terminée. Le ministère mettra Poudlard sur surveillance afin que des incidents de ce genre ne se reproduisent plus.

Quand ils sont partis, le ministre a voulu proposer à Ron de commencer à travailler aux côtés du ministère car ses capacités étaient définitivement au-delà de son niveau scolaire mais cette idée a été chassée immédiatement.

Ron serait trop dangereux au sein du ministère et il fallait l'en éloigner. Lui comme beaucoup d'autres dans la salle ont sérieusement commencé à se méfier de lui.

Plus tard, à la résidence de Sirius Black, l'ordre du phénix a été réuni à nouveau et il leur a été raconté comment s'est passé la séance.

Lupin : Une fois de plus Ron tu n'as pas pu t'empêcher de te montrer insolent !

Ron : Ce n'est pas moi qui suis insolent, certains individus attendent juste trop de docilité des gens comme moi.

Nymphadora : Totalement d'accord !

McGonagall : Tout de même, mettre cela sous le coup d'un traumatisme est insultant Weasley, Cédric a été tué !

Ron : Vous pouvez me croire professeur, j'en suis le premier contrarié. Seulement, nous ne pouvons pas faire face aux bêtises du ministère et à la menace de Voldemort en même temps.

« Il dit son nom sans même sourciller, j'adore ce petit… » Nymphadora a dit en riant.

Ron : Voldemort et ses hommes vont bouger bientôt, le public et le ministère verront de leurs propres yeux à quel point ils ont été ridicule quand ça arrivera. Voldemort est un seigneur parmi les siens et voudra que ses fidèles le retrouvent, les rumeurs ne le seront plus aux yeux de tous et ils sauront qui a dit la vérité. Parfois les conséquences font de meilleures preuves.

Moody : Il a raison, c'est juste un petit mal nécessaire.

Cédric : Nous le supporterons.

Harry : Oui, l'enjeu est beaucoup trop grand.

[Les entités]

La mort : Ces gars du ministère, j'espère qu'ils vont souffrir de leur stupidité.

Éternité : Clairement ce sont des idiots et cette Umbridge, je pense que c'est pendant cette année qu'elle sera à leur école.

Réalité : Oui mais je doute vraiment que les choses se passent de la même façon.

La mort : Ouais, le petit va lui montrer qui est le boss j'espère. (mange des chips) VAS-Y RON !

Éternité :...

Réalité : Tu n'es pas un peu trop impliqué !?