webnovel

La découverte de la bibliothèque : un espoir pour Martel

Martel se réveilla en sursaut, perturbé par les bruits ambiants du village. Il se leva de son lit, encore un peu assommé, et sortit de sa chambre. Il vit Alexandre qui préparait un petit déjeuner composé d'une soupe simple.

"Bonjour Martel, comment vas-tu ce matin ?" demanda Alexandre en lui servant une assiette de soupe.

"Bonjour Monsieur, je vais bien, merci," répondit Martel en prenant une gorgée de soupe.

"Je me suis posé beaucoup de questions hier soir à propos de ta présence seul dans la forêt. Peux-tu m'en dire plus sur cette situation ?" demanda Alexandre.

Martel hésita avant de répondre. "Je ne sais pas vraiment. Je ne me souviens pas de grand-chose avant de me réveiller dans la forêt. Je ne sais pas d'où je viens ni comment je suis arrivé là-bas."

Alexandre fronça les sourcils. "Et ta famille ? Tu n'as aucun souvenir d'eux ? "

Martel hésita un instant, se demandant s'il devait dire la vérité à Alexandre. Il se souvenait vaguement d'une famille, mais il n'avait aucune idée s'il pouvait les retrouver dans cette vie.

Martel secoua tristement la tête. "Non, je ne sais rien de rien, je suis désolé."

Alexandre posa une main réconfortante sur l'épaule de Martel.

"Ne t'inquiète pas, nous allons trouver des réponses. En attendant, tu peux rester chez moi aussi longtemps que tu le souhaites. Peut-être que ta mémoire te reviendra avec le temps."

Martel se sentit soulagé par les paroles réconfortantes d'Alexandre. Il hocha la tête, reconnaissant.

"Merci, Monsieur, je vous suis vraiment reconnaissant pour votre hospitalité."

Il continua de manger sa soupe, se sentant un peu plus à l'aise et en sécurité maintenant qu'il avait un refuge temporaire. Après le repas Alexandre proposa à Martel de visité le village.

Alexandre emmena Martel au centre du village, où se trouvait un grand bâtiment avec un panneau à l'entrée. Martel regarda le panneau, il était écrit "Hôpital" mais dans une langue qu'il ne connaissait pas. Il se tourna vers Alexandre, perplexe. "Comment est-ce que je peux lire ça? Je jure que je ne connais pas cette langue."

Alexandre sourit. "Je ne sais pas comment tu fais pour lire ça, Martel. Peut-être que tu as appris à lire avant de perdre la mémoire."

Martel fronça les sourcils. "Mais pourquoi est-ce que je me souviendrais de savoir lire mais pas de qui je suis ou d'où je viens?"

"Je ne sais pas, Martel. C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse." répondit Alexandre en haussant les épaules. Ils continuèrent à marcher, passant devant l'hôpital mais sans entrer. Martel se demandait encore pourquoi il pouvait lire cette langue étrange, mais il savait qu'il devrait attendre des réponses.

Après avoir passé devant l'hôpital, Martel se tourna vers Alexandre.

"Est-ce qu'il y a d'autres lieux d'intérêt dans ce village?"

Alexandre répondit : "C'est un petit village récent, il n'y a pas grand-chose ici. Mais il y a une bibliothèque, et étant donné que tu sais lire, tu pourrais apprendre des choses intéressantes là-bas."

Martel haussa un sourcil, trouvant étrange qu'Alexandre qualifie le village de récent alors que les bâtiments semblaient usés par le temps. Mais l'idée d'une bibliothèque pleine d'information et de livre qui l'attend lui fit vite oubliée ces petites préoccupations.

Martel, impatient et avec des étoiles dans les yeux, demanda "Quel genre de livres pourrais-je trouver là-bas?"

"Je ne sais pas vraiment, je n'ai jamais mis les pieds dans cette bibliothèque," répondit Alexandre.

Martel et Alexandre arrivèrent devant la bibliothèque, un bâtiment plus haut que large, qui ressemblait à une hutte. Il n'y avait aucune fenêtre pour voir à l'intérieur et il n'était pas assez grand pour accueillir beaucoup de livres ni de lecteurs. Perplexe devant la taille ridicule du bâtiment, Martel se sentit obligé de lire et relire la pancarte qui indiquait le bâtiment afin d'être sûr d'être au bon endroit.

Il se tourna vers Alexandre et lui demanda : "Est-ce bien la bibliothèque ?"

Alexandre haussa les épaules "Oui c'est la bibliothèque, elle est assez petite. C'est pour cela que je n'ai jamais pris la peine d'y aller. Il n'y a pas de bibliothécaire et le bâtiment ne possède qu'une étagère et une dizaine de livres."

Martel, malgré la petite taille de la bibliothèque, décida tout de même d'entrer pour explorer les lieux. Il ouvrit la porte et fut ébahi par l'exiguïté de l'établissement. Il y avait une seule étagère abritant une dizaine de livres, comme l'avait mentionnée Alexandre.

Il se tourna vers lui et déclara : "Je dois admettre que tu avais raison, c'est vraiment restreint ici."

Alexandre lui sourit en répondant : "C'est une bibliothèque tout de même, et c'est déjà mieux que rien. Tu pourras t'installer ici pour lire en toute sérénité. Quant à moi, je vais aller chasser dans la forêt."

Martel fut étonné par la déclaration soudaine d'Alexandre et lui demanda : "Tu vas me laisser ici tout seul ? Où vas-tu ?"

"Je vais chasser dans la forêt, comme je te l'ai dit," répondit Alexandre en souriant. "Ne t'inquiète pas, tu seras en sécurité ici. Je reviendrai plus tard pour te chercher." Et sans attendre la réponse de Martel, Alexandre quitta le bâtiment et partit chasser. Martel resta seul dans la petite bibliothèque, perplexe et un peu inquiet de ce qui allait se passer. Il était seul dans un endroit qu'il ne connaissait pas, sans personne pour l'aider.

Il poussa un soupir et murmura : "Je suis seul maintenant... Il n'y a presque pas de livres dans cette moquerie de bibliothèque. Je parie qu'il n'y a que des livres de comptes du village ici."

Il inspecta tout de même l'étagère, dans l'espoir d'y trouver quelque chose d'utile. Il finit rapidement par remarquer un livre en remarquablement bon état malgré les plis au dos du livre posé en évidence à plat sur l'étagère. ""INTRODUCTION A LA PERFECTION" on dirait un livre de motivation qu'est-ce qu'un livre de motivation ferait dans la bibliothèque d'un village comme celui-ci? "